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La musique d'une vie
Автор:
Makine Andrei
Серия: 
2
Дата добавления:
2013-10-02
Язык книги:
Francais
Кол-во страниц:
16

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«Je m'eveille, j'ai reve d'une musique.» – Andrei Makine «Un tres beau roman d'une ecriture epuree qui vise l'emotion et touche au c?ur.» – L'Express Au c?ur de la tempete, dans l'immensite blanche de l'Oural, des voyageurs transis attendent un train qui ne vient pas. Alors que s'etire cette nuit sans fin, un vieux pianiste remonte le fil de son histoire, des premices d'une grande carriere au traumatisme de la guerre. Guides par une musique interieure, les souvenirs d'Alexei nous revelent la force indomptable de l'esprit russe. Une ville, une gare, sur 'une planete blanche, inhabitee'. Une ville de l'Oural, mais peu importe. Dans le hall de la gare, une masse informe de corps allonges, moules dans la meme patience depuis des jours, des semaines d'attente. Puis...

Аннотация к книге 

La musique d'une vie :
«Je m'eveille, j'ai reve d'une musique.» – Andrei Makine «Un tres beau roman d'une ecriture epuree qui vise l'emotion et touche au c?ur.» – L'Express Au c?ur de la tempete, dans l'immensite blanche de l'Oural, des voyageurs transis attendent un train qui ne vient pas. Alors que s'etire cette nuit sans fin, un vieux pianiste remonte le fil de son histoire, des premices d'une grande carriere au traumatisme de la guerre. Guides par une musique interieure, les souvenirs d'Alexei nous revelent la force indomptable de l'esprit russe. Une ville, une gare, sur 'une planete blanche, inhabitee'. Une ville de l'Oural, mais peu importe. Dans le hall de la gare, une masse informe de corps allonges, moules dans la meme patience depuis des jours, des semaines d'attente. Puis un train, sorti du brouillard, qui s'ebranle enfin vers Moscou. Dans le dernier wagon, un pianiste raconte au narrateur la musique de son existence. Exemple parfait, elle aussi, de 'l'homo sovieticus', de 'sa resignation, son oubli inne du confort, son endurance face a l'absurde'. Pour le pianiste s'ajoute a cela la guerre. La guerre qui joue avec les identites des hommes, s'amusent parfois a les intervertir, les salir aussi, les condamner: a la solitude, a l'exil, au silence, la pire des sentences pour un musicien. Mais rien – pas meme la guerre – ne parvient a baillonner tout a fait les musiques qui composent la vie d'Alexei, celles qui n'ont cesse, sans qu'il le sache, d'avancer a travers sa nuit, de 'respirer sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent'. Celles qui le conduisent au-dela du mal, de l'angoisse et du remords. A la suite du Testament francais triplement couronne en 1995 par les prix Goncourt, Medicis et Goncourt des lyceens, Andrei Makine poursuit le portrait intraitable de sa Russie natale a travers une langue toujours plus fervente et inspiree. -Laure Anciel -Ce texte fait reference a une edition epuisee ou non disponible de ce titre. «L'ideal du roman, c'est qu'on ne puisse rien en dire, seulement y entrer, y demeurer dans la contemplation et s'en trouver transfigure. Ce n'est pas pour bouger l'air, se degourdir le style que les Russes ecrivent» explique Andrei Makine dans le dernier numero de Lire. Makine ecrit donc pour dire quelque chose, il s'inscrit ainsi dans la grande lignee des auteurs russes pour lesquels litterature et philosophie se conjuguent a l'unisson. Dans La musique d'une vie, il fait surgir d'une foule endormie au fond d'une gare de Siberie, un destin. Celui d'Alexis Berg, jeune pianiste dont la vie se brise un soir de 1941. Contraint de fuir son premier concert en raison des purges staliniennes, Alexis se refugie en Ukraine avant de prendre une fausse identite. Il deviendra plus tard chauffeur d'un haut dignitaire de l'armee, contraint de fuir son identite pour ne pas devoiler celle qu'il s'est appropriee. Dans ce roman a l'ecriture lumineuse, Andrei Makine donne chair aux oublies de l'histoire sovietique. Ni heros de l'armee rouge, ni dissidents, ni prisonniers, simplement figures ordinaires du peuple russe. Derriere ses mots, on sent comme les sanglots ravales de milliers d'existences detruites par le regime. Des vies dont les promesses n'ont pas ete tenues, mais qui ont survecu a tout: aux purges, a la guerre, a l'administration debilitante du regime. Un roman que Makine portait en lui depuis quinze ans, ecrit dans une langue limpide mais retenue, comme pour mieux suggerer des emotions trop fortes pour etre decrites. 127 pages qui rendent justice a cet «Homo sovieticus» trop longtemps noye dans la masse informe du peuple.
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Жушман Дмитрий
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