тяжело.

Я могу дать вам несколько советов — во-первых, вы должны иметь оружие и боеприпасы, а уже после этого все остальное, я имею ввиду все!

Конечно, многое зависит от ваших площадей и вашего бюджета.

Если вы что-то забыли или упустили, это не страшно, всегда найдется кто-то, с кем вы можете обменяться. Но если вы упустите оружие и боеприпасы, доступа к обмену у вас не будет.

И еще, я не вижу проблем в больших семьях и количестве ртов — больше семья, больше оружия и больше сил, ну а потом, как и заложено в людях природой, происходит адаптация.

11. А уход за больными и травмированными?

Травмы в основном это огнестрельные ранения.

Без специалистов и всего остального, если пострадавшему удавалось найти врача, у него было где-то около 30% шансов выжить.

Это не было как в кино, люди умирали, и многие из них погибли от занесенных в раны инфекций. У меня был запас антибиотиков на 3 или 4 процедуры, конечно же, только для моей семьи.

Зачастую, совершенно глупые вещи убивали людей. При отсутствии лекарств и недостатке воды, простой диареи будет достаточно, чтобы убить вас, особенно детей, в течение нескольких дней.

У нас было много кожных заболеваний, пищевых отравлений и мы ничего не могли с этим сделать.

Использовали много лекарственных растений и алкоголь. На короткий срок это помогало, но в долгосрочной перспективе, это было ужасно.

Гигиена это основное, ну и иметь максимальное количество лекарств, особенно антибиотиков.

BIENVENUE EN ENFER.

L'homme qui repond aux questions ci-dessous, raconte comment lui et son clan ont survecu pendant un an dans une ville de 60 000 habitants durant l'effondrement de la Bosnie en 1992.

Sans eau, sans electricite, sans petrole, sans systeme de sante, sans protection civile, sans systemes de distributions ou de reseaux traditionnels, ce survivant devenu par la suite survivaliste, temoigne sans detours d'une survie urbaine crue et pragmatique.

L'echange est long, et ce qui est presente ici n'est qu'une ligne droite pouvant nous faire conscientiser certaines lacunes, ou encore remettre en cause certaines idees quant a l'effondrement de la normalite dans un univers urbain.

L'avantage de ce retour d'experience, est qu'il est batit sur un questionnement purement survivaliste issu du forum “Survivalist Boards”, et que l'orientation de l'entretient est donc extremement cible sur les realites d'une survie urbaine durant un effondrement de la normalite.

Meme si ce temoignage reste d'une situation extreme, il nous permet d'entrevoir certaines realites, et de retablir une certaine priorite au sein de nos preparations.

Je suis de Bosnie, et comme vous le savez, c'etait l'enfer la bas de 1992 a 1995. Pendant 1 an, j'ai vecu et survecu dans une ville de 60 000 habitants sans electricite, sans petrole, sans eau courante, sans services traditionnels de distribution de nourriture et de consommables, et sans aucune organisation gouvernementale.

Notre ville etait encerclee par des forces armees pendant 1 an, et dans cette ville, c'etait la merde.

Nous n'avions pas de police ou d'armee organisee…il y avait des groupes armes, et ceux qui etaient armes defendaient leurs maisons et leurs familles.

Quand tout a commence, certains d'entre nous etaient mieux prepares que d'autres, mais la plupart des familles voisines n'avaient de la nourriture que pour quelques jours. Certains d'entre nous avaient des pistolets, et tres peu etaient ceux qui avaient des AK47 et des fusils.

Apres 1 ou 2 mois, les gangs ont commences leur destruction: les hopitaux par exemple, se sont rapidement transformes en abattoirs. Les forces de police n'etaient plus presentent, et l'absenteisme du personnel hospitalier etait de plus de 80%.

J'ai eu de la chance, ma famille etait large a cette epoque (15 membres dans une grande maison, 6 pistolets, 3 AK47), et donc nous avons survecu…tout du moins la plupart d'entre nous.

Les Americains balancaient des MRE (Meals Ready to Eat — Rations de combat) tous les 10 jours pour aider les villes encerclees comme la notre, mais ce n'etait jamais assez. Quelques maisons avaient des petits jardins potager, mais la plupart n'en avaient pas.

Apres 3 mois, les premieres rumeurs de deces par famine commencaient…mais aussi les deces par exposition au froid. Nous avons demonte toutes nos portes, l'encadrement des fenetres des maisons abandonnees, notre parquet…et j'ai aussi brule la totalite de nos meubles pour nous tenir chaud.

Beaucoup sont mort de maladies, surtout a cause de l'eau (2 membres de ma famille), nous buvions principalement l'eau de pluie, nous mangions du pigeon et meme du rat.

La monnaie est vite devenue de la merde…

Nous faisions du troque; pour une boite de boeuf tu pouvais avoir une fille pour quelques heures (c'est dur, mais c'etait la realite), je me rappel que la plupart des femmes qui vendaient leurs corps etaient des meres desesperees.

Armes a feu, munitions, bougies, briquets, antibiotiques, petrole, piles et nourriture…on se bataient comme des animaux pour ca.

Dans une situation comme celle-la, tout change, et la plupart des gens deviennent des monstres…c'etait moche. La force etait dans le nombre. Si vous etiez tout seul a vivre dans une maison, ce n'etait qu'une question de temps avant d'etre pille et tue…peu importe si vous etiez arme.

Moi et ma famille, nous sommes pret maintenant; je suis bien arme, j'ai un bon stock et je suis “eduque”.

Ce n'est pas important ce qui va se passer; tremblement de terre, guerre, tsunami, extra-terrestres, terrorisme, penurie, effondrement economique, emeute…l'important c'est que quelque chose va se passer!

De mon experience, vous ne pouvez pas survivre seul, la force est dans le nombre, soyez proche de votre famille, preparez avec elle, choisissez vos amis sagement et preparez-vous avec eux aussi.

1- Comment vous deplaciez-vous en securite?

En fait la ville etait divisee en communaute de rues. Dans ma rue (15 / 20 maisons) nous avons organise des patrouilles (5 hommes arme chaque soirs) pour garder un oeil sur les gangs et les ennemies.

On troquait entre nous dans la rue. A 5 kilometres il y avait une rue tres organisee pour le troque, mais c'etait trop dangereux de s'y rendre pendant la journee a cause des tireurs d'elite. En plus on avait plus de chance de se faire depouiller la bas que de troquer, et je n'y suis alle que 2 fois, et seulement quand j'ai vraiment eu besoin de quelque chose de particulier et d'important (il parle principalement ici de medicaments, et notamment d'antibiotiques).

Personne n'utilisait les voitures en ville parce que les routes etaient bloquees avec des debris, ou d'autres voitures abandonnees…et le petrole valait de l'or!

Si je devais aller quelque part c'etait de nuit. Ne jamais se deplacer seul, mais jamais en groupe important non plus (2 / 3 hommes peut etre). Toujours arme, tres vite, et toujours dans les ombres au travers des ruines, jamais dans les rues.

Il y avait beaucoup de bandes organisees, 10 / 15 personnes, parfois 50…mais il y avait aussi des gens comme toi et moi, des peres, des grands peres, des gens bien avant la merde, qui maintenant tuais et pillais.

Il n'y avait pas vraiment de bons et de mechants…la plupart etaient entre les deux; c'est a dire pret a tout, au bon comme au moins bon.

2- Et le bois? Il me semble qu'il y a beaucoup de forets autour de ta ville, pourquoi avez-vous brule

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