L'accompagner jusqu'a c'qu'elle meure Et decouvrir une flaque d'eau Comme une porte pour descendre en haut J'irai dimanche a Orly-Sud Voir le metal s'prendre pour une plume Ouvrant les doigts, joignant mes pouces J'verrai mon ombre lui faire la course Cherche regard neuf sur les choses Cherche iris qui n'a pas vu la rose Je veux bruler encore une fois Au brasier des premieres fois Sentant les sons comme pris au piege Je devin'rai mes premieres neiges Battant des mains comme un enfant J'm'entendrai rire 'Eh! C'est tout blanc!' Je veux poursuivre des nuages noirs Au grand galop sur les trottoirs Sous la tourmente, au mur du vent Les parapluies deviennent vivants Cherche regard neuf sur les choses Cherche iris qui n'a pas vu la rose Je veux bruler encore une fois Au brasier des premieres fois Mais j'ai croise sur mon chemin Deux grands yeux bleus, deux blanches mains Ses menottes ont pris mes poignets Et ce sont ses yeux qui m'ont soigne Des parapluies se sont ouverts Un grand avion a fendu l'air A deverse ses doux flocons Tout etait blanc… tout… non A nos pieds brillait quelque chose Et mes yeux ont reconnu la rose Et j'ai brule tout contre toi Au brasier d'une premiere fois

L'orage

Paroles et Musique: Georges Brassens 1960

autres interpretes: Philippe Chatel, Renaud, Renan Luce

Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps Le beau temps me degoute et m'fait grincer les dents Le bel azur me met en rage Car le plus grand amour qui m'fut donne sur terr' Je l'dois au mauvais temps, je l'dois a Jupiter Il me tomba d'un ciel d'orage Par un soir de novembre, a cheval sur les toits Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d'putois Allumait ses feux d'artifice Bondissant de sa couche en costume de nuit Ma voisine affolee vint cogner a mon huis En reclamant mes bons offices ' Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitie Mon epoux vient d'partir faire son dur metier Pauvre malheureux mercenaire Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps Pour la bonne raison qu'il est representant D'un' maison de paratonnerres ' En benissant le nom de Benjamin Franklin Je l'ai mise en lieu sur entre mes bras calins Et puis l'amour a fait le reste Toi qui semes des paratonnerr's a foison Que n'en as-tu plante sur ta propre maison Erreur on ne peut plus funeste Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs La belle, ayant enfin conjure sa frayeur Et recouvre tout son courage Rentra dans ses foyers fair' secher son mari En m'donnant rendez-vous les jours d'intemperie
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