zweite Hypothese, nä mlich die eines deutschen Sieges. Verschiedene vertreten die Ansicht, dass diese Möglichkeit für uns eine sehr ernste Gefahr bedeutet. In dieser Behauptung steckt ein Körnchen Wahrheit. Es wäre jedoch ein Irrtum, vollte man annehmen, dass diese Gefahr so nahe bevorsteht und dass sie so gross ist, wie verschiedene sich einbilden. Wenn Deutschland aus dem Kriege siegreich hervorgeht, dann ist es zu ermü det, um sich in den nächsten 10 Jahren mit uns in einen bewaffneten Konflikt einzulassen. Seine Hauptsorge wird sein das besiegte Frankreich und das besiegte England zu überwachen, um sie daran zu hindern, sich wieder zu erheben. Daneben wird ein siegreiches Deutschland ü ber gewaltige Kolonier verfügen. Die Ausbeutung dieser Kolonien und ihre Anpassung an die deutschen Methoden werden Deutschland ebenfalls jahrzehntelang beschä ftigen. Es liegt auf der Hand, dass Deutschland zu sehr beschä fügt sein wird, um sich gegen uns zu wenden. Genossen, so schloss Stalin, ich habe Sie mit meiner Überlegungen vertraut gemacht. Ich wiederhole Ihnen, dass es in Ihrem Interessse liegt, wenn zwischen Deutschland und dem englisch-franzö sischen Block ein Krieg ausbricht. Für uns kommt es daraf an, dass dieser Krieg möglichst lange dauert damit beide Parteien sich erschöpfen. Aus diesen Gründen müssen wir den von Deutschland vorgeschlagenen Pakt annehmen und müssen daran arbeiten, dass dieser Krieg, ist er einmal ausgebrochen, so lange wie möglich andauert. Zur gleichen Zeit müssen wir unsere Propagandaarbeit in den kriegfü hrenden Staaten intensivieren, damit der Tag, an welchem der Krieg zu Ende geht, uns bereit findet». Die Rede Stalins, die mit Andacht angehö rt wurde, wurde in keiner Weise diskutiert. Nur zwei Fragen wurden gestellt, aufweiche Stalin antwortete. Sein Vorschlag, den Nichtangriffspakt mit Deutschland anzunehmen, wurde einstimmig gebilligt. Dann fasste das Polit-Büro den Entschluss, den Präsidenten der Komintern, M a n u 1 s k i (так в тексте. — Авт.) nfr, zu beauftragen, mit dem Generalsekretär der Komintern, Dimitroff, unter der persönlichen Leitung Stalins die Instruktionen auszuarbeiten, die der Kommunistischen Partei im Auslande gegeben werden sollen.
Politisches Archiv des Auswä rügen Amtes. Berlin (PAAA). Botschaft Moskau, 530. S. 202689-202693. Машинописная копия. В тексте имеются многочисленные подчеркивания, восклицательные знаки и вопросы на полях. Слово «drei» подчеркнуто дважды. На левом поле первой страницы запись, сделанная рукой Ф. Шуленбурга: «Суббота! Сталин уже к вечеру принял решение. Это важно, что 19.8 политическое решение было принято». На левом поле второй страницы: «От кого? Пожалуй, от Советского Союза!»
№ 3. Текст опубликованного сообщения агентства Гавас Pourquoi l'U.R.S.S. aurait signé son accord avec le Reich. L'agence Havas a reç u de Moscou, via Genève, d'une source qu'elle dé clare absolument digne de foi, les renseignements suivants sur la se ance que le Politbureau tint, a la demande de Staline, le 19 août a 10 heures du soir, et a la suite de laquelle l'U.R.S.S. signa avec le Reich l'accord politique que l'on sait: Le 19 aoû t au soir, les membres du Politbureau avaient é té convoqué s d'urgence a une se ance secrè te a laquelle assistaient les principaux dirigeants du Komintern, mais seulement ceux de la section russe. Aucun des communistes é trangers, mê me pas Dimitrov, secré taire gé né rai du Komintern, n'avait é té invité a cette ré union dont le but, qui n'é tait pas indiqué dans l'ordre du jour, é tait d'entendre un rapport de Staline.
Celui-ci prit immé diatement la parole. Voici l'essentiel de son discours: La paix ou la guerre. Cette question est entré e dans sa phase critique. Sa solution dé pend entiè rement de la position que prendra l'Union soviétique. Nous sommes absolument convaincus que si nous concluons un traitéd'alliance avec la France et la Grande-Bretagne l'Allemagne se verra obligé e de reculer devant la Pologne et de chercher un modus vivendi avec les puissances occidentales. De cette faç on, la guerre pourra ê tre é vite e et, alors, le dé veloppement ulté — rieur de cet é tat de choses prendra un caractè re dangereux pour nous.
D'autre part, si nous acceptions la proposition de l'Allemagne, que vous connaissez, de conclure avec elle un pacte de non-agression, l'Allemagne attaquera certainement la Pologne, el l'intervention dans cette guerre de l'Angleterre et de la France deviendra iné vitable. Dans ces circonstances, nous aurons beaucoup de chances de rester â l'é cart du conflit et nous pourrons attendre avantageusement notre tour. C'est pré cisé ment ce qu'exige notre inté ré t.
Ainsi notre choix est clair: nous devons accepter la proposition allemande et renvoyer dans leur pays, avec un refus courtois, les missions anglo-franç aises.
Il n'est pas difficile de pré voir l'avantage que nous retirerions de cettefaçon deprocéder. Il est é vident, pour nous, que la Pologne sera anéantie avant me me que l'Angleterre et la France soient en mesure de venir â son aide. Dans ce cas, l'Allemagne nous ce de une partie de la pologne jusqu'aux abord de Varsovie — Galicie ukrainienne comprise.
L Allemagne nous laisse toute liberté d'action dans les trois pays baltes. Elle ne s'oppose pas au retour a la Russie de la Bessarabie. Elle est pré te â nous céder, comme zone d'influence, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie.
Reste la question de la Yougoslavie, dont la solution dépend de la position prise par l'Italie. Si l'Italie demeure aux cotés de l'Allemagne, celle-ci exigera que la Yougoslavie soit comprise dans sa zone d'influence, et c'est aussi par la Yougoslavie qu'elle obtiendra l'accès â la mer Adriatique, Mais si l'Italie ne marche pas avec l'Allemagne, alors c'est aux dépens de l'Italie que l'Allemagne aura accès a la mer Adriatique et, dans ce cas, la Yougoslavie passera dans notre sphè re d'influence.
Ceci dans l'é ventualité ощl'Allemagne sortirait victorieuse de la guerre.
Cependant, nous devons prévoir les possibilités qui résulteront de la défaite aussi bien que de la victoire de l'Allemagne. Examinons le cas d'une défaite allemande. L'Angleterre et la France auront assez de force pour occuper Berlin et détruire l'A llemagne, et nous ne serions pas en mesure de venir efficacement en aide â celle-ci.
Donc, notre but est que l'Allemagne puisse mener la guerre le plus longtemps possible afin que l'Angleterre et la France soient fatigué es et â tel point é puisé es qu'elles ne soient plus en é tat d'abattre l'Allemagne.
De là notre position: tout en restant neutre, nous aidons l'Allemagne économiquement en lui fournissant matières premières et denrées alimentaires; mais il va de soi que notre aide ne doit pas dé passer une certaine limite, afin de ne pas compromettre notre situation é conomique et de ne pas affaiblir la puissance de notre armée.
En même temps, nous devons, de façon générale, mener une active propagande communiste, en particulier dans le bloc anglo-français, et tout spécialement en France. Nous devons nous attendre que, dans ce pays, notre parti soit obligé, en temps de guerre, d'abandonner le terrain légal et de passer â l'activitéclandestine. Nous savons que cette activité exige beaucoup d'argent, mais nous devons consentir sans hé siter ces sacrifices. Si ce travail préparatoire est dûment exécuié, la se curité de l'Allemagne sera assurée. Celle-ci pourra contribuer a la sovié tisation de la France. Examinons maintenant la deuxiè me hypothè se, celle de la victoire allemande: Certains sont d'avis que cette éventualité reprêsenteraitpour nous le plus grave danger. Il y a dans cette assertion une part de vérité, mais ce serait une erreur de penser que ce danger soit aussi proche et aussi grand que certains l'imaginent.
Si l'Allemagne l'emporte, elle sortira de la guerre trop fatigué e pour nous faire la guerre pendant la premiè re dé cennie. Ses principaux soucis seront de surveiller. L'Angleterre et la France vaincues pour les empê cher de se relever.
D'autre part, l'Allemagne victorieuse disposera de vastes colonies; l'exploitation de celles-ci et leur adaptation aux mé thodes germaniques absorberont l'Allemagne également pendant plusieurs dé cennies. Il est évident que l'Allemagne sera trop occupée ailleurs pour se tourner contre nous.
Camarades, conclut Staline, je vous ai exposêmes considérations. Je vous répè te qu'il est dans votre intérêt que la guerre éclate entre le Reich et le bloc anglo-français. Il est essentiel pour nous que cette guerre dure le plus longtemps possible, pour que les deux