Общее между этими двумя переводами то, что они оба решительно ничего не стоят.
Усердно кланяюсь.
Ф. Тютчев
Валуеву П. А., 16 февраля 1864*
Dimanche. 16 février
Je prends la liberté de mettre sous les yeux de Votre Excellence une lettre que je viens de recevoir de Майков et qui a trait à certaines accusations plus absurdes encore que malveillantes — et c’est beaucoup dire — qui ont couru la ville à son sujet*.
Votre Excellence, qui connaît et apprécie Майков, n’aura pas eu besoin de cette lettre pour plaindre un homme d’honneur et de talent, obligé — en dépit de ses sentiments personnels généralement connus et mille fois exprimés — obligé, dis-je, par le fait de je ne sais quelle ingénieuse ineptie de quelques coteries, de recourir, la rougeur au front, à de pareilles explications.
Je saisis avec empressement cette occasion d’offrir à Votre Excellence mes hommages accoutumés.
T. Tutchef
Воскресенье. 16 февраля
Позволяю себе ознакомить ваше превосходительство с письмом, только что полученным мною от Майкова, где речь идет о неких обвинениях в его адрес, еще более нелепых, чем гнусных — и этим почти все сказано, — которые обошли город*.
Вашему превосходительству, знающему и ценящему Майкова, вероятно, не требуется это письмо, чтобы проникнуться сочувствием к человеку честному и даровитому, вынужденному — несмотря на свои широко известные и многократно выраженные взгляды, — вынужденному, повторяю я, опровергать, краснея от стыда, глупейшую выдумку каких-то злопыхателей.
Не упускаю случая заверить ваше превосходительство в неизменном своем почтении.
Ф. Тютчев
Тютчевой Д. Ф., 29 февраля 1864*
Ma fille chérie. Je savais à peu près la mesure du temps pour les visites qu’on te faisait et que tu pouvais supporter*: 8 à 10 minutes quand c’était le
Sais-tu, ma fille, que tu l’as échappé belle, en fait d’impressions lugubres — en t’en allant juste la veille du jour où devait enfin s’accomplir ta
Ma fille chérie. Ne soyez pas triste. Voici le printemps qui vient et vous pouvez encore avoir de beaux jours…* Essaye seulement de le vouloir.
Embrasse tendrement Kitty et prie-la de m’écrire quelques mots.
Le petit père assommant
Моя милая дочь. Я более или менее представлял себе, сколько времени ты в состоянии терпеть того или иного посетителя*: от 8 до 10 минут —
Знаешь ли, дочь моя, что ты счастливо избежала мрачных впечатлений, уехав как раз накануне того дня, когда должно было наконец исполниться твое
Милая моя дочь, не грусти. Вот уж и весна наступает, и тебе еще выпадут счастливые дни…* Постарайся только этого захотеть.
Нежно поцелуй Китти и попроси ее написать мне несколько слов.
Несносный крошка отец
Тютчевой Е. Ф., 3 июня 1864*
St-Pétersbourg. Mercredi. 3 juin
J’arrive, ma fille chérie, j’arrive — je ne puis encore fixer le jour, mais certainement ce sera dans le courant de la semaine prochaine. D’ici dans 8 jours au plus tard je compte bien être rendu près de vous*. Dis cela à mon frère qui, assurément, ne saurait être plus impatient de me voir à Moscou que je ne le suis moi-même.
Hier j’ai embarqué Monsr Jean pour son tour d’Europe. Il a très heureusement subi ses examens, et vient de passer dans la 3ième classe qui correspond aux cours de l’université*. Ce succès m’a fait plaisir, surtout en vue de la joie que cela aura fait à sa mère. — J’ai eu hier des nouvelles de Kissingen, et par ricochet aussi de Genève*. Ce qui m’a fait grand plaisir quant à ces dernières, c’est de voir que Daria s’est fixée à quelque chose de déterminé et de très raisonnable. C’est, d’ailleurs, ce que pour mon compte je lui avais toujours conseillé…
Voilà donc que l’écheveau se dévide peu à peu. Je jouis par anticipation de la jouissance que vous aurez, ma fille chérie, à vous trouver en Suisse, Interlaken et Lac de Genève*, et j’espère bien qu’il me sera donné d’en être le témoin. Je tiens infiniment à revoir et à recontempler toutes ces belles