Seche la linge sur les buissons Rentre les gosses dans les camions Sur les paniers de roseaux Et caresse les oiseaux, caresse les oiseaux Ou allais-tu? A part les flaques de boue Et quelques traces de roues Tu n'as rien voulu laisser T'as mis ta fierte gitane Aux rideaux des caravanes Comme des drapeaux plies T'as caresse les oiseaux, t'as caresse les oiseaux Ou allais-tu? J'ai peur des lumieres des villes Des grandes maisons immobiles Des jardins batis tout autour J'ai peur qu'on emmene d'office Au bout du fusil des milices Les enfants de notre amour Ils traitent nos filles de voleuses Du fond de leurs maisons peureuses Pleines de chiens de combat Ils attachent leurs volailles Ils surveillent leurs ferrailles On ne se ressemble pas… Y a des panneaux depuis Emplacement interdit Comme s'il y avait eu la peste T'as plus qu'a chercher ailleurs Des gens qui auront moins peur En esperant qu'il en reste Et caresser les oiseaux! Et caresser les oiseaux! Paroles et Musique: Francis Cabrel 1999 'Hors- saison'
Comme j'arrivais la tete en vrac Entre ma guitare et mon sac J'entends, malheureux ne bougez plus Ne bougez plus Le prochain pas que vous allez faire Peut vous mener droit en enfer Personne ne vous a prevenu Vous etes sur Hell nep Avenue Boulevard des papiers qui s'envolent Le vent y descend droit du pole Ca fait des chansons de travers, de travers Chanteurs aux epaules tombantes Pris dans les fougeres grimpantes Encore une averse de plus Sur Hell nep Avenue Quelques mesures de silence A l'heure ou l'autobus s'avance Aucune fille n'en descend, et le blues reprend On peut voir se creuser les rides De ceux qui attendent dans le vide Il n'y a pas de ciel par-dessus La Hell nep Avenue Personne ne vous a prevenu A cette heure-ci elle viendra plus Il n'y a pas de ciel par-dessus La Hell nep Avenue Avenue du blues, boulevard de personne On y a vu trainer Robert Johnson Jusqu'au matin grattant la misere, la misere Il reste un carre de pelouse Ou quelques silhouettes jalouses Viennent pour fleurir la statue Vous etes sur Hell nep Avenue Tendresse pendue aux pupitres Rue des fenetres sans vitres Combien d'amoureux etendus, etendus On y a tous chante une fois Une fois et puis t'oublies plus La hell nep Avenue… Combien d'amoureux etendus Tellement, tellement de silhouettes perdues Encore une averse de plus sur la Hell nep Avenue Personne ne vous a prevenu A cette heure-ci elle viendra plus