Du sommeil de ses nuits Je l'aime a mourir Vous pouvez detruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'aura qu'a ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire Pour tout reconstruire Je l'aime a mourir Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 'Carte postale'
Quand les vents se dechirent sur les angles des toits Des rues que je traverse a peine Quand les journees s'etirent et n'en finissent pas Je m'ennuie de chez moi Quand je sens que l'automne se consume la-bas Quand je sais que le feu devore Les berges de Garonne ou les arbres flamboient Je m'ennuie de chez moi De ce bout de terrain qui a brule ma memoire Ce petit point sur le grand canevas Qu'un grand-pere italien a choisi par hasard Y a longtemps deja Y a longtemps deja Quand le mot tambourin de chantait que pour moi Quand je me cachais pour l'entendre La cabane du jardin, la clef du cadenas Y a longtemps deja Lorsque j'y pense trop Lorsque mes yeux se froissent Puisque je sais qu'il existe sans moi Je mets mon c?ur en haut des pilotis de glace Je continue comme ca Je continue comme ca Lorsque j'y pense trop Lorsque mes yeux se froissent Puisque je sais qu'il existe sans moi Je mets mon c?ur en haut des pilotis de glace Je continue comme ca Quand je m'ennuie de chez moi Paroles et Musique: Francis Cabrel 1977 'Les murs de poussiere'
Je m'etais perdu Je recherchais des yeux Quelque chose qui bouge En bas, dans la rue Des gens tres malheureux Criaient des slogans rouges Quand je suis descendu On m'a pris par le bras Pousse dans le manege… Qu'est-ce que je fous la A crier comme ca En tete du cortege? J'aurai ma photo Avec mon nom en gros En tete de la liste Je vais etre arrte Ils vont me tabasser Me ficher communiste Chaque jour quelqu'un Veut me prendre la main Ma donner une image… Un masque a porter Pour mieux pouvoir apres L'enfermer dans sa cage Moi je veux vivre plus loin Reprenez vos papiers, vos titres et vos bulletins Moi je veux vivre plus loin Mais chaque jour quelqu'un Veut me prendre la main Me donner une image Un masque a porter Pour mieux pouvoir apres L'enfermer dans sa cage Moi je garde ma voix Pour celui qui criera 'La vie est une fte…' On va bruler tout notre temps