Il appelle, mais on n'ouvrira pas On s'est tous fait pieger au moins une fois Regardez bien: C'est le dernier Nous on marchait avant C'etait y a longtemps C'est presque oublie J'aimerais bien l'aider mais C'est le dernier… Il marche entre les nuages de gaz et de poussiere Il laisse a chaque pas comme des taches de lumiere Ma fait des images par terre… Au prochain coin de rue L'homme va disparaitre On va rester longtemps Le nez a nos fenetres A se dire qu'on est bien dans nos maisons Entre les grilles de fer des aerations Regardez bien: C'est le dernier Nous on marchait avant C'etait y a longtemps C'est presque oublie J'aimerais bien l'aider mais C'est le dernier… Derriere chaque fenetre Des visages se cachent Tout le monde est venu Voir passer l'homme qui marche Paroles et Musique: Francis Cabrel 1977 'Les murs de poussiere'
Et si on parlait d'autre chose La nuit va refermer ses bras Je sais que l'amour se pose Au creux des herbes du delta J'irai l'attendre, mais reste Tout seul on ne l'approche pas J'irai l'attendre avec toi Vouloir vivre d'une guitare C'est souvent manger du pain froid Frapper aux portes des gares C'est souvent se briser les doigts La nuit s'allume, ecoute C'est le vent qui demande tout bas A la brume de nous faire un drap Mais si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant d'amour Du poete qui traine Sur les chemins Ou seuls les chiens Et les loups se promenent Si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant de joie Du poete qui t'aime Ne reponds pas Il a la nuit Pour enterrer sa peine On a trop parle de voyages Que j'allais chercher loin de toi Pour ce soir fais moi une cage Avec la grille de tes bras La nuit s'allume, ecoute C'est le vent qui demande tout bas A la brume de nous faire un drap Mais si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant d'amour Du poete qui traine Sur les chemins Ou seuls les chiens Et les loups se promenent Si tu ne veux pas qu'il vienne L'instant de joie Du poete qui t'aime Ne reponds pas Il a la nuit Pour enterrer sa peine …