Lentement en grand vol En forme de triangle Arrivent planent, et passent Ou vont ils?… qui sont-ils? Comme ils sont loins du sol Regardez les passer, eux Ce sont les sauvages Ils vont ou leur desir Le veut par dessus monts Et bois, et mers, et vents Et loin des esclavages L'air qu'ils boivent Ferait eclater vos poumons Regardez les avant D'atteindre sa chimere Plus d'un l'aile rompue Et du sang plein les yeux Mourra. Ces pauvres gens Ont aussi femme et mere Et savent les aimer Aussi bien que vous, mieux Pour choyer cette femme Et nourrir cette mere Ils pouvaient devenir Volailles comme vous Mais ils sont avant tout Des fils de la chimere Des asoiffes d'azur Des poetes des fous Regardez les vieux coqs Jeune Oie edifiante Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux {2x} Et le peu qui viendra d'eux a vous C'est leur fiante Les bourgeois sont troubles De voir passer les gueux

Les passantes

Paroles: Antoine Pol. Musique: Jean Bertola

autres interpretes: Francis Cabrel

Je veux dedier ce poeme A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait a peine Qu'un destin different entraine Et qu'on ne retrouve jamais A celle qu'on voit apparaitre Une seconde a sa fenetre Et qui, preste, s'evanouit Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure epanoui A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraitre court le chemin Qu'on est seul, peut-etre, a comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleure sa main A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse Par une nuit de carnaval Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue Tournoyer dans un autre bal
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