Les pauvres bougres convaincus Du contraire sont des cocus A l'heure de l'?uvre de chair Elle est souvent triste, peu chere S'il n'entend le c?ur qui bat Le corps non plus ne bronche pas Sauf quand elle aime un homme avec tendresse Toujours sensible alors a ses caresses Toujours bien disposee, toujours encline a s'emouvoir Ell' s'emmerd' sans s'en apercevoir Ou quand elle a des besoins tyranniques Qu'elle souffre de nymphomanie chronique C'est ell' qui fait alors passer a ses adorateurs De fichus quarts d'heure {au Refrain}
Les 'encore', les 'c'est bon', les 'continue' Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues C'est pure charite, les soupirs des anges ne sont En general que de pieux menson(ges) C'est a seule fin que son partenaire Se croie un amant extraordinaire Que le coq imbecile et pretentieux perche dessus Ne soit pas decu {au Refrain}
J'entends aller de bon train les commentaires De ceux qui font des chateaux a Cythere 'C'est parce que tu n'es qu'un malhabile, un maladroit Qu'elle conserve toujours son sang-froid' Peut-etre, mais les assauts vous pesent De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise Mesdam's, en vous laissant manger le plaisir sur le dos Chantez in petto… {au Refrain}
Paroles et Musique: Georges Brassens 1969
Sans ses cheveux qui volent J'aurais, dorenavant, Des difficultes folles A voir d'ou vient le vent. Tout est bon chez elle, y a rien jeter, Sur l'ile deserte il faut tout emporter. Je me demande comme Subsister sans ses joues M'offrant de belles pommes Nouvelles chaque jour. Tout est bon chez elle, y a rien jeter, Sur l'ile deserte il faut tout emporter. Sans sa gorge, ma tete, Depourvu' de coussin, Reposerais par terre Et rien n'est plus malsain. Tout est bon chez elle, y a rien jeter, Sur l'ile deserte il faut tout emporter. Sans ses hanches solides Comment faire, demain, Si je perds l'equilibre, Pour accrocher mes mains? Tout est bon chez elle, y a rien jeter, Sur l'ile deserte il faut tout emporter. Elle a mile autres choses Precieuses encore