Depuis si longtemps deja. J'attends Laetitia, J'attends Laetitia, J'attends Laetitia, Laetita qui ne vient pas, J'attends Laetitia, Laetita qui ne vient pas… {Ad libitum} Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1997 'En passant'
Je courais sur la plage abritee des alizes Une course avec les vagues, juste un vieux compte a regler Pieds nus comme couraient mes ancetres oh j'ai bien vu derriere ses lunettes Un type avec un chronometre Je suis rentre au soir quand les vagues ont renonce Il etait deja tard mais les parents m'attendaient Y avait l'homme bizarre a la table, ma mere une larme, un murmure Des dollars et leur signature J'ai pris le grand avion blanc du lundi Qu'on regardait se perdre a l'infini J'suis arrive dans le froid des villes Chez les touristes et les automobiles Loin de mon ancienne vie On m'a touche, mesure comme on fait d'un cheval J'ai couru sur un tapis, pisse dans un bocal Souffle dans un masque de toutes mes forces, accelere plein d'electrodes Pour aller jusqu'ou j'avais trop mal On m'a mis un numero sur le dos Y avait des gens qui criaient, des drapeaux On courait toujours en rond, des clous aux deux pieds pour ecorcher la terre Je la caressais naguere J'ai appris a perdre, a gagner sur les autres et le temps A coups de revolver, de course en entrainement Les caresses etranges de la foule, les podiums Et les coups de coude Les passions, le monde et l'argent Moi je courais sur ma plage abritee des alizes Une course avec les vagues, juste un vieux compte a regler Puis le hasard a croise ma vie J'suis etranger partout aujourd'hui, Est-ce un mal, un bien? C'est ainsi Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Restez calme et surtout, surtout n'ayez pas peur Je ne vous toucherai pas et j'suis pas un voleur Desequilibre un peu, mais inoffensif Je ne vous garderai ici que quelques heures J'ai pas l'intention d'abuser de vos charmes Ne craignez rien, regardez-moi, je suis sans armes Mais j'en pouvais plus de vous croiser dans la rue Sans un regard, comme si vous ne m'aviez pas vu C'est un ravissement, c'est comme un rapt in blues C'est un message, un cri, un nouveau billet doux C'est un attentat, un acte de desespoir C'est un reve en realite, mais pour un soir C'est votre beaute glacee, votre indifference Pourtant si proche, votre inaccessible absence Moi, j'esperais tous les soirs a six heures un quart Vous me laissiez perdant sur ce maudit trottoir