Quand tu danses, quand tu danses Sans te parler, ni deranger, mais te voir Quand tu danses, y songes-tu? Quand tu danses, y songes-tu? Et toutes les peines, toutes, contre une seule de nos minutes Mais n'etre plus rien apres tant, c'est pas juste Quand tu danses, y songes-tu? Quand tu danses, y songes-tu? Et j'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus Mais que deviennent les amours eperdues? Quand tu danses, y songes-tu? Quand tu danses, y songes-tu? Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Nom, prenom, numero, photo, signe particulier T'es geant, t'es zero, mais decline une identite Et pourtant, pourtant, souvent je me demande Qui sont les miens, d'ou suis-je et quelle est ma bande De quelle tribu, de quelle famille Quel est mon arbre ou ma ville Dans quelle ile ou quel exil Toi, t'es d'un coin, d'un bar, d'un quartier, meme d'un etage D'un parti blanc ou noir, t'as une chaise dans ton village Et pourquoi, pourquoi, je me demande encore Quel est donc mon bateau et quel est mon port Juste appartenir a un Sud ou un Nord Mes racines de defilent Dans quelle ile ou quel exil J'ai pose des questions aux professeurs en blouse blanche J'ai gagne des calmants a la place de reponses Et pourtant, pourtant, dans un coin de ce monde Un morceau de terre, un ciel et des secondes Une histoire, un sang, du temps qui defile Si paisible et si tranquille Dans quelle ile ou quel exil Juste, juste appartenir A quelle ile ou quel exil Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
C'etait moi de novembre, le samedi 17 au soir Dans ce coin de legende ou les trains ne menent nulle part La chaleur etait pesante et le vent chaud incitait a boire Je suis descendu fourbu tout seul a la petite gare Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drole de regards Qui brillaient etrangement, sans rien fixer ni sans rien voir C'etait comme si les femmes et les hommes avaient fuit tout a coup Un rayon de lune eclairait une oree dans la foret Le chemin sentait la menthe, brume blanche jusqu'a mes genoux Quand j'ai entendu plus loin leurs chants graves qui me