Dans ma vie, ma rue, au hasard Ils sont restes dans ma memoire Chacun range dans son tiroir Bienvenue sur mon boulevard Quand vient la nuit, quand ma raison s'egare Ombres paumees, recales de l'espoir Compagnons du blues et du derisoire Oublies dans les moments de candeur Vous revenez des que j'ai mal au c?ur Partager mes faiblesses et mes erreurs Vous etes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire Mais bienvenue sur mon boulevard Quand vient la nuit, quand ma raison s'egare J'ai vu des vermeils et des bleus, des vertes et des biens mures Des muets mauvais qui ecrivaient sur les murs Les filles etaient de joie, les hommes etaient de peine Point commun: dans leurs yeux c'est bien la meme haine Des revolutionnaires qui voulaient remplacer Les mefaits de leurs peres par leurs propres exces Je les ai rencontres un soir Dans ma vie, ma rue, au hasard Ils sont restes dans ma memoire Chacun ranges dans son tiroir Bienvenue sur mon boulevard Quand vient la nuit, quand ma raison s'egare Ombres paumees, recales de l'espoir Compagnons du blues et du derisoire Oublies dans les moments de candeur Vous revenez des que j'ai mal au c?ur Partager mes faiblesses et mes erreurs Vous etes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire Mais bienvenue sur mon boulevard Quand vient la nuit, quand ma raison s'egare Bienvenue sur mon boulevard Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1997 'En passant'
Un debut de janvier, si j'ai bien su compter Reste de fete ou bien v?ux tres appuyes De Ruth ou de Moishe, lequel a eu l'idee? Qu'importe si j'ai gagne la course, et parmi des milliers Nous avons tous ete vainqueurs meme le dernier des derniers Une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nes Au creux de nos meres qu'il fait bon murir Et puis j'ai vu de la lumiere alors je suis sorti Et j'ai dit Bonne idee Y avait du soleil, des parfums, de la pluie Chaque jour un nouveau reveil, chaque jour une autre nuit Des routes et des motards et des matches de rugby Des spaghetti, Frederic Dard et Johnny Winter aussi On m'a dit c'est qu'une etincelle avant l'obscurite Juste un passage, un arc-en-ciel, une etrange absurdite Des freres, des tendres, des tresors a chercher Des vertiges a prendre, a comprendre et des filles a caresser J'me suis dit Bonne idee Et puis y a toi qui debarque en ouvrant grand mes rideaux Et des flots de couleurs eclatent et le beau semble bien plus beau Et rien vraiment ne change mais tout est different Comme ces festins qu'on mange seul ou en les partageant