C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizonSans meme s'en apercevoir not'pere nous a semesAux quatre coins du monde comme des grains de bleEt quelque part au bout de l'universRoule encore la vieille roulotte de mon pereQu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papaC'est vraiment fatigant d'aller ou tu vasQu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papaTu devrais t'arreter dans ce coin
Le cheval de fer
Il est venu des plainesdu soleil levantBalayant la prairie CheyenneComme une rafale de ventL’etranger lui a prepareUne route vers l'oceanQui peut lire dans sa fumeeQue rien n’arretera l’elanDu cheval de fer, cheval de feuQui suit sa course et siffle au loinCheval de feu cheval de ferQui passe et ne voit rienIl fait jaillir des flammesSur son chemin d'acierDe ces flans montent des nuagesIl crache la fumeeIl a chasse le bison sauvageCreuse des mines, rase les terresSeme des villes sur son passageOu s'arretera l'enferDu cheval de fer, cheval de feuQui suit sa course et siffle au loinCheval de feu cheval de ferQui passe et ne voit rienLe cheval de fer, cheval de feuQui suit sa course et siffle au loinCheval de feu cheval de ferQui passe et ne voit rienQui passe et ne voit rien.
Le costume blanc
Et ce type-la devant la glaceDans sa loge, une serviette autour du couCe type-la, je le regarde bien en faceEt je ne le reconnais pas, mais pas du toutLe balladin de tout a l'heureQui chantait sous les projecteursIl redevient Monsieur UntelQui va rentrer dans son hotelVoici le decor a l'enversL'autre cote de la lumiereSur une chaise un costume blancUne chanson deja oublieeEt sur les murs de la citeDes restes de publiciteQui volent au ventLe magicien qui a fini son numeroRange ses cartes et son lapinEt moi je rentre ma guitare et mon lassoEt je me rentre dans ma peau jusqu'a demain