Il faut que le temps passeQu'on dise qu'il a trop pluParce que la terre est grasseEt la moisson perduePerdues toutes les bergesNoyees toutes les cruesRuinees toutes les fermesAux betails abattusCa se voit dans mes yeuxCa se voit dans la rueOn peut manquer de toutMais pas du superfluJe t'aime et je ne t'aime plusCa se voit dans mes yeuxCa se voit dans la rueOn peut toujours aimerEn disant qu'on aime plusMais que peut faire une femmeC'est une rose blancheFruit d'un rosier perduC'est une etoile qui pencheSur un lit disparuJ'ai dit a mon amour que je ne l'aimais plusComme on dit a la terre je ne semerai plusJe t'aime et je ne t'aime plus
Je te dis vous
1993 'Je te dis vous'
Vous viviez comme un prince, je chantais pour trois sousDans un bal de province et je revais de vousA la fin du polar, quand vous ne mouriez pasComme je l'enviais la dame qui souriait dans vos brasJe vous aurais aime avant de vous connaitreMais vous aurais connu avant de disparaitreJe ne suis pas peu fiere, mais je tiens a en rireEntre toi et le poster j'ai du mal a choisirEt je te dis vousM'avez eblouieMoi qui n'etais rienVous qui aviez toutVous m'avez dit tuEs belle, tout en noirQuand vous etes venuM'ecouter un soirC'etait au mois de mai, j'm'en souviendrai toujoursJ'etais morte d'angoisse, vous sachant la dans l'ombrePuis sont venus vos fleurs et l'espoir d'un amourVous le grand, moi la p'tite, soyez la si je tombeLa gloire est si fragile et bien moins que mon c?urOn dit qu'elle est le deuil eclatant du bonheurA la fin du polar, si vous deviez mourirJ'essaierais c'est promis de garder le sourireEt je te dis vousM'avez eblouieMoi qui n'etais rienVous qui saviez toutVous m'avez dit tuEs belle, tout en noirQuand vous etes venuM'ecouter un soirEt je te dis vousM'avez eblouieMoi qui n'etais rienVous qui saviez toutVous m'avez dit tuEs belle, tout en noirJ'etais si emueSous votre regardQuand vous etes venuM'ecouter un soir