Ma gueuleCa sent comme le delit deSale gueuleDis-moi qu'est-ce que trouves aMa gueuleTu veux m' tester toi et taSale gueule
Ma souffrance
2003
C'etait un samedi soirAvec mon mec on avait pas d'histoireIl m'a dit bebe viens voir on va faire un petit tour au squarePas de probleme, j'etais partante, tous les 2 on s'aiment,tous les 2 on s'aident et on kiffent une relation saineCa faisait 3, 4 mois et on etais bien,on avait rien mais peu importe on etait bienDonc vient ce fameux soir, on se promeneOn ira loin j'te le prometJ'crois qu'on s'aimait trop memeAu fil du temps j'le vois froncer les sourcilsJe m'adoucisQu'est ce qui se passe bebe dis-moi t'as un souci?Ca sentais le roussis mais moi j'suis conne et j'suis resteEt il m'a dit:Tu vois tous tes copains, j'commence trop a les detesterMais bebe, j'fais du rapj'aime c'que j'fais, eux c'est des potesMon mec s'enerve, cogne des voitureset casse des portesLoin de me douter que sur moi il leverai la mainPutain si j'avais su, crois moi je serais bien loinJe crois qu'on s'aimait trop memePutain si j'avais su crois moi je serais bien loin {x2}Jetais perdue, en panique sur le trottoir, j'voulais rentrer;pas de RER. 1h du mat il est trop tardIl me dit:Tu restes avec moi, c'est rien ca va passe1 minutes apres j'ai juste sentie mes cotes se casserQuand t'as mal tu dis plus rien t'encaisses et t'encaissesTes larmes coulent, ton poul est en baisse puis en baisseIl m'a enleve, m'a embrouille et m'a dit:Ferme ta gueule Melanie, dis a ta mere que tu rentres mardiIl me donnait des coups trops lours, des coups trops violentsPuis il me donnait des coups de coudes en tenant son volantJavais mal et j'ai rien dit, j'ai eu peur et j'ai souffertFermer les yeux, baisser la tete, c'est tout ce que j'ai su faireL'amour rend aveugle, mais j'ai tout vuC'etai ecrit malheureusement j'avais pas tout luJ'ai eu mal et j'ai rien dit, il m'a menace de mort,j'etais bloque j'avais peur mais je crois que j'ai eu tortQuand t'as mal tu dis plus rien t'encaisses et t'encaissesJ'avais mal et j'ai rien dit j'ai eu peur et j'ai souffertDurant 6 mois j'ai endurer j'ai pris les coups sans rien direEm m'promettant que si il recommencait et bien j'allai partirMais a chaque fois c'etait la memeJ'avais trop peur qu'il me tue de ses faits et gestes, de peur d'etre battueIl avait reussi a me faire croire que rien ne l'arreteraiNi la police, ni ma mere, ni mon espoirPortant y'a pas de surhomme, maintenant je le saisYa pas de serum pour effacer les traces qu'il m'a laisseesC'est en rentrant mardi avec du sang sur mon visageque ma mere a compose le 17 pour un temoignageMais tu sais pas toi comme ca fait mal quand l'homme cogneJ'te parle des grosses blessures, pas de petites eraflures…