Refrain: envoi le mic a marseille on l'fait (a la bien)Pour les mecs en bas des blocs on l'fait (a la bien)Pour les soeurs ki se preserve on lfait (a la bien)J'te jure (ou la bien) cousin (a la bien)Pour toute la jeunesse de france on l'fait (a la bien)Pour les frangins enfermes on l'fait (a la bien)Pour mes amis sur myspace on l'fait (a la bien)La famille ou la bien t'a compri (a la bien)
Aneanti
Medine
Aneanti
Medine:
Refaire le monde avec un disque de rapEn racontant le monde et ses habitants qui derapentJ'ai, sur deux albums prolonge ma resonanceMais mon XXIeme siecle a l'odeur de l'essenceAneanti a vingt-trois annees en guerreC'est trop tot pour le bilan, mais qui sait si j'dois partirC'est tirer ma reverence ou bien marquer ma differenceDe toute maniere j'ecris mes morceaux comme ceux d'la derniere chanceComme ceux de la derniere danseDans les plaines indiennes avant la prise d'echeanceAvant qu'ils mettent en marche leurs manigancesCar ils voudraient que j'abandonne ma barbe aux portes de la FranceQue ma religion se resume au simple couscous merguezQu'on m'assimile citizen de seconde zone francaiseVivre de rien derriere un mur mitoyenQui separe notre destin en fonction de nos moyensJ'ai l'etiquette du responsable de l'ecroulement des toursL'enfant Marcel de l'epouse qu'on enchaine a double tourEnchainer mes avant-bras et mes combatsEt j'irai chercher mes couplets dans l'estomac de Lumumba (1)Ou dans les couches-culottes usagees de Steven Biko Junior (2)C'est par ma voix que je partagerai leur sortEt on sortira ce qui devait en sortirEt on partira en veritables martyrs
Soprano:
Oh aneanti (Aneanti)Par toutes ces foudres que nos vies attirentAneanti (Aneanti)Par l'interpretation du mot martyrAneanti (Aneanti)Par tous ces peches qui m'empechent de vivreOuais. Pour tous ces jeunes delinquants condamnes a construireDes chateaux d'sable pres des marees hautes
Medine:
Refaire le monde avec un peu d'imaginationEn racontant le monde, en denoncant ses machinationsMarginal, accusation machinaleLeurs complots sont les vestiges de leur esprit colonialNous sommes a la meme table que messieurs les carnassiersQuand la plupart d'entre eux souhaiteraient nous voir cadenassesNotre etat ne serait que le fruit du hasardLes juges decident de notre sort comme le pouce de CesarAve (3), ceux qui sont morts se saluentDes allees du Colisee jusqu'aux immeubles insalubresLorsque les flammes s'allument et que les voix resonnentEtre esclave au Paradis vaut mieux que regner chez les hommesCollectionner les articles dans le Times (4)Ne suffiront pas pour eteindre les soupcons qui me condamnentIls n'ont retenu que la liam et le visage du barbuEt j'ai compris lorsque Koto est sorti de garde a vueCe que je suis est tellement fort, qu'ils en oublient mon discoursMerci a ceux qui ont su voir mon message d'amourParce que l'Histoire est ecrite par les vainqueursJ'imprimerai dans leur coeur la mienne au marteau- piqueur