Quand nous n'aurons plus d'avenirNous remuerons des souvenirsTerre qui ne peut devenirArideQuand a pas lents et incertainsNous visiterons des jardinsQui comme nos fronts seront peintsDe givreQuand au prix de milliers d'effortsNous chercherons sans doute encoreA tuer le temps deja mortDe vivreQuand nous ne serons desormaisQue deux vies liees sans projetNous ouvrirons avec regretLe livreQue nous aurons au fil des ansEcrit sur les pages du tempsOu deux mots manqueront pourtant:A suivreQuand enfin la vie parcouruePret a entrer dans l'inconnuJe te regarderai perdueEt blemeQuand dans ton regard je verraiQue sans notre amour desormaisTes jours ne seront plus jamaisLes memesQuand mes yeux ne verront plus rienQue ma main cherchera ta mainA l'heure ou parler sera unProblemeApres avoir accepte DieuJuste avant de fermer les yeuxEncore une fois si je peuxJe te dirai comme un adieu:'Je t'aime'
A ma fille
Je sais qu'un jour viendra car la vie le commandeCe jour que j'apprehende ou tu nous quitterasJe sais qu'un jour viendra ou triste et solitaireEn soutenant ta mere et en trainant mes pasJe rentrerai chez nous dans un 'chez nous' desertJe rentrerai chez nous ou tu ne seras pas.Toi tu ne verras rien des choses de mon c?urTes yeux seront creves de joie et de bonheurEt j'aurai un rictus que tu ne connais pasQui semble etre un sourire emu mais ne l'est pasEn taisant ma douleur a ton bras fierementJe guiderai tes pas quoique j'en pense ou diseDans le recueillement d'une paisible eglisePour aller te donner a l'homme de ton choixQui te devetira du nom qui est le notrePour t'en donner un autre que je ne connais pas.Je sais qu'un jour viendra tu atteindras cet ageOu l'on force les cages ayant trouve sa voieJe sais qu'un jour viendra, l'age t'aura fleurieEt l'aube de ta vie ailleurs se leveraEt seul avec ta mere le jour comme la nuitL'ete comme l'hiver nous aurons un peu froid.Et lui qui ne sait rien du mal qu'on s'est donneLui qui n'aura rien fait pour murir tes anneesLui qui viendra voler ce dont j'ai le plus peurNotre part de passe, notre part de bonheurCet etranger sans nom, sans visageOh! Combien je le haisEt pourtant s'il doit te rendre heureuseJe n'aurai envers lui nulle pensee haineuseMais je lui offrirai mon c?ur avec ta mainJe ferai tout cela en sachant que tu l'aimesSimplement car je t'aimeLe jour, ou il viendra.