Et c'est chacun chez soi On ferait des chansons eternelles Et en quelques couplets On ferait la Terre plus belle L'homme moins mauvais Ca ferait de nous des etres rares Et comme immortels Mais on fait des petites chansons qui se fanent Et on se fane avec elles Et on se fane avec elles On se fane avec elles On ferait des chansons utiles A la societe Pour en denoncer les derives Et les absurdites Comme tirer sur un oiseau qui chante Une cartouche en plein coeur Mais on fait des petites chansons hesitantes Et on regarde ailleurs On dirait des choses essentielles Et de toute beaute Comme on serait ne avec des ailes Ca serait pas complique On aurait des mots qui touchent Et qui transpercent Les traitres et les menteurs Mais on fait de petites chansons pour le commerce Et on tremble de peur On tremble de peur Et on tremble de peur On serait des artistes immenses Des divinites Consideres comme une chance Pour l'humanite Il suffirait qu'on apparaisse Pour que le monde soit heureux Mais en fait, les gens nous aiment et puis nous laissent Et c'est sans doute mieux Paroles: Frederic Kocourek. Musique: Michael Jones 2004 'Prises et reprises'
Titre original: 'Hesitation blues'
Cote c?ur, j'ai le chagrin D'un epouvantail, Du gosse qui revient D'un champ d'bataille Les nuits trop longues, j' m'amuse a compter Le peu que la vie nous donne, le peu que l'on est Noye d'alcool et de desir Je ne dois rien a personne Je fais des sourires Aux cabines de telephone Les nuits trop longues, je pourrais m'envoler Rien ici qui me raisonne, plus rien qui m'effraie Bientot deux mois qu'elle est partie Deux mois… Deux mille ans… Je vais de melancolie En renoncement Les nuits trop longues, faudrait liberer Tous les cris qu'on emprisonne au fil des annees Il est temps que j'aille me coucher, Temps que j'mette mon ame au chaud L'aube va se pointer Moi, je tire le rideau Les nuits trop longues, je les passe a rever