Paroles et Musique: Aristide Bruant 1885
autres interpretes: Yvette Guilbert (1893), Charlus (1903), Stello (1931), Germaine Montero (1954), Anny Gould, Patachou, Marc Ogeret, Monique Morelli, Mistigri, Georges Brassens (1980)
note: Mise en page et ponctuation d'origine
Papa c'etait un lapin Qui s'app'lait J.-B. Chopin Et qu'avait son domicile, A Bell'ville; L' soir, avec sa p'tit famille, I' s' baladait, en chantant, Des hauteurs de la Courtille, A Menilmontant. I' buvait si peu qu'un soir On l'a r'trouve su'l' trottoir, Il' tait creve bien tranquille, A Bell'ville; On l'a mis dans d' la terr' glaise, Pour un prix exorbitant, Tout en haut du Per'- Lachaise, A enilmontant. Depuis c'est moi qu'est l' souteneur Naturel a ma p'tit' s?ur, Qu'est l'ami' d' la p'tit' Cecile, A Bell'ville; Qu'est sout'nu' par son grand frere, Qui s'appelle Eloi Constant, Qui n'a jamais connu son pere A Menilmontant. Ma s?ur est avec Eloi, Dont la s?ur est avec moi, L'soir, su'l' boul'vard, ej' la r'file, A Bell'ville; Comm' ca j' gagn' pas mal de braise, Mon beau-frere en gagne autant, Pisqu'i r'fil' ma s?ur Therese, A Menilmontant. L' Dimanche, au lieu d'travailler, J'mont' les mom' au poulailler, Voir jouer l'drame ou l'vaud'ville, A Belle'ville; Le soir, on fait ses epates, On etal' son culbutant Minc' des g'noux et larg' des pattes, A Menilmontant. C'est comm' ca qu' c'est l' vrai moyen D'dev'nir un bon citoyen: On grandit, sans s' fair' de bile, A Bell'ville; On cri': Viv' l'Independance! On a l' c?ur bath et content, Et l'on nag', dans l'abondance, A Menilmontant. Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1958
Malgre la bise qui mord La pauvre vieille de somme Va ramasser du bois mort Pour chauffer Bonhomme Bonhomme qui va mourir De mort naturelle Melancolique, elle va A travers la foret bleme Ou jadis elle reva De celui qu'elle aime Qu'elle aime et qui va mourir De mort naturelle Rien n'arretera le cours De la vieille qui moissonne Le bois mort de ses doigts gourds Ni rien ni personne