Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1957
autres interpretes: Christian Mery
Mes pipelets sont corses tous deux, J'eus tort en disant devant eux, Que Tino et Napoleon Jouaient mal de l'accordeon. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Fermement resolus d' se venger, Mes compatriotes outrages, S'appliquerent avec passion A ternir ma reputation. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Leurs coups de bec eurent c'est certain, Sur mon lamentable destin, Des repercussions fantastiques, Depassant tous les pronostics, Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. M'etant un jour lave les pieds, J'attendais la femme d'un pompier, Sur d'abuser d'elle a huis-clos, J'avais compte sans ces ballots. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Comme dans le couloir il faisait nuit, Et qu'elle ne trouvait pas mon huis, Elle s'adressa funeste erreur, A ma paire de denigreurs. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Ils repondirent: cet espece de con- Tagieux la, demeure au second, Mais des que vous sortirez de chez lui, Courez a l'hopital Saint-Louis. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Alors ma visiteuse a corps Perdu, partit et court encore, Et je dus convenir enfin Que je m'etais lave les pieds en vain. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Mis au fait, les pompiers de Paris, Me clouerent au pilori. Ils retirerent par precaution Leurs femmes de la circulation. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Et tout ca, tout ca, voyez-vous Parce qu'un jour j'ai dit a ces fous, Que Tino et Napoleon Jouaient mal de l'accordeon. Vendetta, vendetta, Vendetta, vendetta. Paroles et Musique: Georges Brassens 1964
Que jamais l'art abstrait, qui sevit maintenant N'enleve a vos attraits ce volume etonnant Au temps ou les faux culs sont la majorite Gloire a celui qui dit toute la verite Votre dos perd son nom avec si bonne grace Qu'on ne peut s'empecher de lui donner raison Que ne suis-je, madame, un poete de race