Non ce soir Il pleut sur Knokke-le-Zoute Ce soir comme tous les soirs Je me rentre chez moi Le c?ur en deroute Et la bite sous l'bras Les soirs ou je suis Caracas Je Panama, je Partagas Je suis l'plus beau Je pars en chasse Je glisse de palace en palace Pour y denicher le gros lot Qui n'attend que mon coup de grace Je la veux folle comme un travelo Decouverte de vieux rideaux Mais cependant t-evanescente Elle m'attendrait depuis toujours Cerclee de serpents et de plantes Parmi les livres de Dutourd Mais ce soir Y a pas de Caracas Y a pas de t-evanescentes Y a pas d'doute Mais ce soir Il pleut sur Knokke-le-Zoute Ce soir comme tous les soirs Je me rentre chez moi Le c?ur en deroute Et la bite sous l'bras Demain oui Peut etre que… Peut etre que demain je serai Argentin… oui Je m'offrirai des Argentines Quitte a cueillir dans les vitrines Des jolis quartiers d'Amsterdam Des lianes qui auraient ce teint de femme Qu'exportent vos cites latines Demain je les voudrai felines Avec ce rien de brillantine Collee aux cheveux de la langue Elles seront fraiches comme des mangues Et compenseront leur maladresse A coups de poitrine et de fesses Demain je serai Espagnol Petites fesses, grande bagnole Elles passeront toutes a la casserole Quitte a pourchasser dans Hambourg Des Carmencitas de faubourg Qui nous reviendront de verole Je les voudrai fraiches et joyeuses Bonnes travailleuses, sans parlotte Mi-Andalouses, mi-anguleuses De ces femelles qu'on gestapote Parce qu'elles ne savent pas encore Que Franco est tout a fait mort Les soirs depuis Caracas Je Panama, je Partagas Je suis l'plus beau Je pars en chasse Je glisse de palace en palace Pour y denicher le gros lot Qui n'attend que mon coup de grace Je la veux folle comme un travelo Decouverte de vieux rideaux Mais cependant t-evanescente Elle m'attendrait depuis toujours Cerclee de serpents et de plantes Parmi les livres de Dutourd

L'age idiot

Paroles: Jacques Brel 1966 'Jef'

L'age idiot, c'est a vingt fleurs Quand le ventre brule de faim Qu'on croit se laver le c?ur Rien qu'en se lavant les mains Qu'on a les yeux plus grands qu'le ventre Qu'on a les yeux plus grands qu'le c?ur Qu'on a le c?ur encore trop tendre Qu'on a les yeux encore pleins d'fleurs Mais qu'on sent bon les champs de luzerne L'odeur des tambours mal battus Qu'on sent les clairons refroidis
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