Marchant sur la pointe des levres Moitie fakir et moitie vandale D'un faussaire elle fait un orfevre D'un fifrelin elle fait un scandale La parlote, la parlote C'est elle qui attire la candeur Dans les filets d'une promenade Mais c'est par elle que l'amour en fleurs Souvent se meurt dans les salades La parlote, la parlote Par elle j'ai change le monde J'ai meme fait battre tambour Pour charger une Pompadour Pas meme belle, pas meme blonde La parlote, la parlote La parlote, la parlote C'est au bistrot qu'elle rend ses sentences Et nous rassure en nous assurant Que ceux qu'on aime n'ont pas eu d'chance Que ceux qu'on n'aime pas en ont tellement La parlote, la parlote La parlote, la parlote Si c'est elle qui seche les yeux Si c'est elle qui seche les pleurs C'est elle qui desseche les vieux C'est elle qui desseche les c?urs Gna gna gna gna gna gna Gna gna gna gna gna gna C'est elle qui vraiment s'installe Quand on n'a plus rien a se dire C'est l'epitaphe, c'est la pierre tombale Des amours qu'on a laisse mourir La parlote, la parlote La parlote, la parlote Rever un impossible reve Porter le chagrin des departs Bruler d'une possible fievre Partir ou personne ne part Aimer jusqu'a la dechirure Aimer, meme trop, meme mal Tenter, sans force et sans armure D'atteindre l'inaccessible etoile Telle est ma quete Suivre l'etoile Peu m'importent mes chances Peu m'importe le temps Ou ma desesperance Et puis lutter toujours Sans questions ni repos Se damner Pour l'or d'un mot d'amour Je ne sais si je serai ce heros Mais mon coeur serait tranquille Et les villes s'eclabousseraient de bleu Parce qu'un malheureux Brule encore, bien qu'ayant tout brule Brule encore, meme trop, meme mal Pour atteindre a s'en ecarteler Pour atteindre l'inaccessible etoile Paroles: Jacques Brel. Musique: Francois Rauber 1962 'Barclay'
J'aimerais tenir l'enfant d'Marie Qui a fait graver sous ma statue: 'Il a vecu toute sa vie