Qu'elles soient l'avenir de l'homme La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brulait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et vous etes passee Demoiselle inconnue A deux doigts d'etre nue Sous le lin qui dansait Paroles et Musique: Jacques Brel 1967
Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable Sauf pour mon lit et mon maigre passe Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable Toutes mes morues m'auront laisse tomber J'habiterai une quelconque Belgique Qui m'insultera tout autant que maintenant Quand je lui chant’rai: Vive la Republique! Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants La… la… la… La… la… la… Je serai fui comme un vieil hopital Par tous les ventres d’haute societe Je boirai donc seul, ma pension de cigale Il faut bien etre lorsque l'on a ete Je ne s’rai recu qu’par les chats du quartier A leur festin pour qu'ils ne soient pas treize Mais j'y chanterai sur une simple chaise J'y chanterai apres le rat creve Messieurs, dans le lit de la Marquise C'etait moi, les quatre-vingts chasseurs La… la… la… Quand viendra l'heure imbecile et fatale Ou il parait que quelqu'un nous appelle J'insulterai le flic sacerdotal Penche vers moi comme un larbin du ciel Et j’mourirai, cerne de rigolos En me disant qu'il etait chouette, Voltaire Et qu’si y en a des, qui ont une plume au chapeau Y en a des, qui ont une plume dans le derriere La… la… la… La… la… la… Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable Sauf pour mon lit et mon maigre passe Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable Toutes mes morues m'auront laisse tomber Paroles et Musique: Jacques Brel 1977
note: Extrait de la comedie musicale 'Vilebrequin'.
Toi Toi, si t’etais l’bon Dieu Tu f’rais valser les vieux Aux etoiles Toi Toi, si t’etais l’bon Dieu Tu allumerais des bals Pour les gueux Toi Toi, si t’etais l’bon Dieu Tu n’s’rais pas econome De ciel bleu Mais Tu n'es pas l'bon Dieu Toi, tu es beaucoup mieux Tu es un homme Tu es un homme Tu es un homme