Pour te justifier tous tes renoncements Si la poesie pour toi n'est plus qu'un jeu Si toute ta vie n'est qu'un vieillissement Alors… S'il te faut l'ennui pour te sembler profond Et le bruit des villes pour saouler tes remords Et puis, des faiblesses pour te paraitre bon Et puis, des coleres pour te paraitre fort Alors… Alors, tu n'as rien compris Paroles et Musique: Jacques Brel 1956
Il y a longtemps de cela Au fond du ciel, le bon saint Pierre Comme un collegien se troubla Pour une etoile au c?ur de pierre Sitot conquise, elle s'envole En embrasant de son regard Le c?ur, la barbe et l'aureole Du bon saint Pierre au desespoir Qui criait et pleurait Dans les rues du paradis Qui criait et pleurait Tout en se moquant de lui Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle pense a moi Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle m'aimera Saint Pierre alors partit chercher A cheval sur un beau nuage Vainement dans la Voie Lactee Sa jeune etoile au c?ur volage Au paradis, lorsqu'il revint Devant la porte, il est reste N'osant montrer tout son chagrin A ses copains aureoles Qui criaient et pleuraient Dans les rues du paradis Qui criaient et pleuraient Tout en se moquant de lui Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle pense a toi Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle t'aimera Mais le bon Dieu lui vint en aide Car les barbus sont syndiques Il changea l'etoile en planete Et fit de saint Pierre un portier Et de ces anges deplumes Par les amours du bon saint Pierre Afin de tout recuperer Il fit les demons de l'enfer Ceux qui crient, ceux qui pleurent A l'heure ou naissent les nuits Ceux qui crient, ceux qui pleurent Dans un coin de votre esprit Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle pense a moi Effeuillons l'aile d'un ange Pour voir si elle m'aimera Paroles: Jacques Brel. Musique: Jacques Brel, Francois Rauber 2003 'Brel infiniment'
note: inedit enregistre en 1977; note figurant sur la compilation de 2003 'chanson non aboutie que Jacques Brel et nous-memes desirions remanier, raison pour laquelle elles n’ont jamais ete divulguees' (Francois Rauber, Gerard Jouannest)
Je n'etais plus que son amant Je vivais bien de temps en temps Mais peu a peu, de moins en moins