Apres tout ce qu'on a fait pour toi A ton age, on se plaignait pas L'exces en tout est un defaut T'as pourtant pas tout ce qu'y te faut? Ca devrait etre interdit Tous ces mots tranchants comme des scies Antidotes a la vie, a l'envie Mais quelle est sa maladie? Elle avait dix-sept ans Elle avait tant et tant de reves a vivre Et si peu l'envie de rever Comme ces gens ages qui tuent le temps Qu'ils n'ont plus, assis sur des bancs Dix-sept ans Elle derivait a l'envers Loin des verites averees Elle disait: 'Qui vivra verra Et moi je vivrai, vous verrez!' 'Mefie-toi de tes amis Dans la vie, pas de sentiment On ne vit pas avec des si Y a les gagnants et les perdants T'as trop d'imagination Mais garde un peu les pieds sur terre Faudra que tu te fasses une raison Attends, tais-toi, mais pour qui tu te prends?' Elle aimait pas les phrases en cage Etre sage, pas le courage Elle disait, quitte a tomber de haut Qu'elle vendrait cherement sa peau Elle avait dix-sept ans Elle prenait la vie comme un livre Qu'elle commencait par la fin Ne voulait surtout pas choisir Pour ne jamais renoncer a rien Dix-sept ans Elle etait sans cle, sans bagages Pauvres accessoires de l'age Elle voulait que ses heures dansent Au rythme de ses impatiences Face a tant d'appetit vorace Que vouliez-vous que j'y fasse? A tant de violente innocence J'avais pas l'ombre d'une chance Paroles: Jean-Jacques Goldman. Musique: Jean-Jacques Goldman, Roland Romanelli 1999 'Asterix et Obelix contre Cesar'
note: Bande originale du film 'Asterix et Obelix contre Cesar'.
Quand elle passe, elle efface comme un eclat Devant un ciel c’est elle qu’on voit Elle est si reine qu’elle ne merite qu’un roi Et je ne suis pas roi Elle ne me voit pas Quand elle danse, tout danse, ses reins ses bras Pres d’elle tout s’eclaire un peu, pourquoi? Elle a cette grace que les autres n’ont pas Tout ce que je n’ai pas Elle ne me voit pas Et moi, plus j’approche et plus je me sens maladroit Plus je deteste et mon corps et ma voix Il est des frontieres qu’on passe malgre des milliers de soldats Mais les notres, on ne les franchit pas Il a de l’allure, des gestes delicats La vie legere de ce monde-la Il est aussi, tellement, tout ce qu’il n’est pas