Moi j'avais reve longtemps de ma premiere guitare, tu saisJ'etais fou, j'avais quinze ans, je n'osais pas y croireMes parents n'etaient pas d'accord, ils connaissaient par c?urMes trois chansons sur deux accords, moi j'attendais mon heureJ'etais dingue de Becaud, Brassens et AznavourJe m'endormais sur ma radio, je faisais des concoursPuis j'ai decouvert les groupes anglais, je guettais a la teleLeurs gestes que je refaisais le soir dans mon grenierToi qui m'as donne les plus belles annees de ma vieMes plus grandes esperances, mes plus grands regrets aussiComme je t'aimais, toi ma musique, mon premier grand amourJ'essayais bien de te suivre, pourtant j'etais toujoursUn pas derriere, cherchant a te plaireSoixante-cinq au Golfe Drouot c'etait des nuits sans finLa musique dans la peau et tout pour les copainsDans une cave de banlieu tous les soirs on repetaitEt si les voisins criaient un peu, on leur pardonnaitEt puis soixante-dix, les festivals perdus dans la natureOn etait des milliers sous les etoiles pour quelques couverturesLa foule dansait, tapait des mains, nous on s'y croyait dejaEt Avignon n'etait plus qu'un faubourg de l'OlympiaToi qui m'as donne les plus belles annees de ma vieMes plus grandes esperances, mes plus grands regrets aussiComme je t'aimais, toi ma musique, mon premier grand amourJ'essayais bien de te suivre, pourtant j'etais toujoursUn pas derriere, cherchant a te plaireSoixante-douze, c'etait Paris, le groupe s'est disperseQuand j'ai rencontre Marie-Christine, j'etais sur le paveLe soir pour se payer un lit on claquait tous nos cachetsMais je lui racontais ma vie et elle me comprenaitEt elle m'a suivi dans cent maisons de disques et d'editionsOu les gens qui m'ecoutaient n'aimaient pas mes chansonsEt quand j'ai vendu ma vieille guitare c'est elle qui m'a aideA comprendre enfin que ca ne marcherait jamaisToi qui m'as donne les plus belles annees de ma vieMes plus grandes esperances, mes plus grands regrets aussiComme je t'aimais, toi ma musique, mon premier grand amourJ'essayais bien de te suivre, pourtant j'etais toujoursUn pas derriere, cherchant a te plaire
Louisiana
Comme tous les vagabondsJ'ai fait tous les boulotsDe New-York a l'OregonD'Auckland a BuffaloJ'ai conduit un douze tonnesDouze tonnes a Santa-FeDans un port de WashingtonDecharge du cafeTous les chemins ont du bonQui reviennent au paysQui me ramenent a la maisonA l'amour de ma vieLouisiana! Je reviensLouisiana! pres de toiLouisiana! au bout de mon cheminLouisiana! tu es la