Chaque jour sa voix caressante Me repetait: Toujours! toujours! Et souvent l'aube eblouissante Eclairait encor nos amours Vrai dieu! je la croyais fidele, J'en aurais mis mes mains au feu! Un beau soir deployant son aile Elle partit sans un adieu {au Refrain}
Je n'ai pas revu l'inconstante Tout mon bonheur s'est envole. Mais le vin charme mon attente, Je m'en suis vite console Au diable! la femme trompeuse! Dieu merci! tout est bien fini J'ai noye ma peine amoureuse Versez le vin! versez l'oubli {au Refrain}
Ce matin, je l'ai rencontree Et j'ai revu sans trop d'emoi Sourire sa levre adoree Comme elle souriait pour moi, Plus rose et mille fois plus belle, Elle n'a change que de nid Un autre aux bras de l'infidele A repris mon reve fini {au Refrain}
Je te salue, o terre hospitaliere Ou le malheur trouva protection; D'un peuple libre arborant la banniere, Je viens feter la Constitution. Je t'ai quitte, berceau de mon enfance, Pour abriter sous uns climat plus doux. Mais au foyer j'ai laisse l'esperance, En attendant, En attendant, je m'arrete chez vous. Au cri d'appel des peuples en alarme J'ai repondu par un cri de reveil. Sourds a ma voix, ces esclaves sans armes Resterent tous dans un profond sommeil. Releve-toi, Polonais heroique, Car pour t'aider, je m'avance a grands pas. Secoue enfin ce sommeil lethargique Et sois-en sur, Et sois-en sur, tu ne periras pas. Un mot d'espoir a la belle Italie: Courage a vous, Lombards, je reviendrai. Un mot d'amour au peuple de Hongrie! Forte avec tous et je triompherai. En attendant le jour de delivrance, Priant les dieux d'ecarter les courroux. Pour faire luire un rayon d'esperance, Bons Savoisiens, Bons Savoisiens, je resterai chez vous. Paroles: Pierre Dupont. Musique: Albersen 1845
autres interpretes: Marcel Amont
J'ai deux grands b?ufs dans mon etable, Deux grands b?ufs blancs marques de roux La charrue est en bois d'erable, L'aiguillon en branche de houx. C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'ete. Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'ils n'en ont coute. {Refrain:}