de la desorganisation, et a l’existence de cette Commune, foyer de toutes les intrigues.

Le Ministre de l’interieur, Roland.

IX

L. 127. Corresp. generale, № 6.

Архив департамента Устьев Роны.

19 fevrier 1793.

Aux commissaires deputes extraordinaires du departement des Bouches du Rhone pres de la convention nationale a Paris.

Nous vous envoyons, citoyens collegues, les deliberations des administrateurs du dep. des Bouches du Rhone pour demander l’augmentation des salaires des calfats et autres ouvriers employes au service de la republique dans les arsenaux. La modicite des salaires de ces ouvriers ne peut suffire a leur subsistance et a celle de leurs familles, ils n’ont cependant la pluspart d’autre ressource que leur travail. Leurs bras, leur suffisoient auparavant pour fournir a toute leur depense et depuis qu’ils sont au service de la Republique leurs enfants n’ont plus de pain.

Vous savez que les journees de ces sortes d’ouvriers se payent a Marseille des six a sept livres par jour, cependant a Toulon ils ne recoivent dans l’arsenal que 42 de moitie argent, la moitie papier.

Il est justice de la convention nationale d’accorder l’augmentation du salaire que nous sollicitons, nous avons pense que vous emploiriez tout votre zele a l’obtenir et nous esperons que vous y reussirez, nous vous recommandons la plus grande activite dans la poursuite de cette affaire.

X

Нац. арх.

BB3 80, картон 44.

31 мая 1793 г.

(Неразборчивая, малограмотная рукопись, почти без знаков препинания).

Le peuple de Paris leve en masse.

Le peuple de Paris bien convaincu de la justice de la cause qui vient de le faire lever tout entier pour la troisieme fois s’est porte hier en

masse a votre porte et vous a fait entendre le langage de la moderation de la justice et de la verite il vous propose des mesures efficaces pour operer le salut de la patrie apres l’avoir fait attendre plus de trois heures les conspirateurs qui sont dans votre sein et qui sont les memes de la maiorite l’ont accable d’outrage et de risee et il n’a pu obtenir justice des attentats ainsi par cette faction liberticide qui veut nous precipiter dans l’abime qu’elle a creuse sous nos pas.

Nous venons legislateurs repeter pour la seconde fois et derniere les mesures que vous devez prendre pour sauver la patrie et nous vous declarons au nom du peuple entier de paris ici present au nom de nostre departement qui attendent de nous leur salut que nous ne quitterons point cette enceinte qu’exterieur n’ayent ete converties en decret. (Явный пропуск. — Е. T.).

Le temps de la moderation est passe celui de la justice soumise du peuple commence.

Il seroit superflu de tracer ici le tableau hideux des crimes atroces commis pas les 22. deputes denonces par les sections de pays et par la majeure partie des departemens, car le publique entier les connoit depuis longtemps ces hommes pervers couverts de crimes et d’infamie.

Ils sont l’objet de l’execration de tous les republiquains et il est tributaire que les judiciaires porte au plus haut degre d’evidence les attentats de ces quelques representants du peuple qui charge de ses interets les plus chers l’on lachement vendu aux guinees de la Cour de Londres, et se sont constitue les chefs de la contre revolution que l’Europe s’efforce d’operer parmi nous.

Nous vous demandons donc que Brissot, Guadet, Gorsas, Barbason, Genvorme, Vergniaud et les autres seize deputes denonces par les sections soyent decretes sur le champ d’accusation.

N’oubliez pas que Marat a ete decrete et envoye au tribunal revolutionnaire sur la denonciation de quelques individus suspects puis qu’il les avoit denonces lui meme or la denonciation d’une entiere cite appuyee de l’adhesion de la majorite des patriotes de la republique doit avoir autant de poids sur vos esprits que celle de quelques individus.

Vous ne pouvez pas avoir deux poids et deux mesures, nous reclamons ici les principes sacres de l’egalite ceux de la justice qui veut que le criminel ne soit nulle part inviolable et que l’accuse quelque soit le caractere dont il est revetu ne puisse jamais etre soustrait aux tribunaux etablis pour prononcer sur le merite des accusations.

La commission des douze que vous aviez casse a usurpe le pouvoir dictateur pour enchainer le peuple elle a foule aux pieds vos loix celle surtout qui defend de violer de nuit l’azile des citoyens puisque des patriotes purs, des magistrats du peuple couverts de toute sa confiance ont ete arraches au milieu des tenebres de leurs aziles et enleves a leurs fonctions. Nous demandons egalement que ces douze tirans soyent decretes sur le champ d’accusation.

Legislateurs, fatiguee d’avoir sans cesse a combatre les esclaves de toute l’Europe et une nuee d’ennemis de l’interieur qui nous pressent de toute part, nous demandons qu’il soit leve dans toutes les villes, bourgs et hameaux de la republique des armees revolutionnaires uniquement composees de sansculotte et destines a proteger les patriotes contre les ennemis de l’interieur dont le nombre sera proportionne a la population de chaque ville que chaque citoyen qui servira dans ces armees recevra

25 sols par jour preleves sur la taxe imposee aux riches, que l’armee de Paris sera portee a 20. mille hommes. Nous demandons que dans toutes les places de la republique et sous les yeux du peuple il soit eleve des atteliers occupes a la fabrication des armes de toute espece afin que tous les Sans-Culotte soyent incessamment armes pour la deffense de leur droit et de leur liberte.

Legislateurs, ecoutez enfin les cris, les gemissements des patriotes des departements qui victimes de l’agioteur et des accaparements sont obliges de payer le pain huit, dix, douze et jusqu’a 15 sols la livre et sont condamnes a perir d’inanition et de misere par cette contre revolution qui voudroit les ramener a la royaute par la famine, hatez-vous donc de decreter que partout ou la livre de pain execedera trois sols, le surplus sera restitue exactement a tous les Sans-Culotte a raison de deux livres pesant par teste et que cette depense sera prise sur les sols additionnels.

Decretez le prompt desarmement et la mise en arrestation dans toutes les villes de la republique des hommes suspects et que les hommes connus par leur incivisme et par leur conduite contre revolutionnaire soyent livres au glaive vengeur des loix, mettez un terme a cette nuee de conspiratiou sans cesse renaissante a ces defaites concertees en licentiant de nos armees tous les hommes connus par leur incivisme et par leur conduite contre-revolutionnaire soyent livres au glaive vengeur des loix, et tout les ci-devant Nobles qui de concert avec nos ennemis leur livrent nos soldats sans deffense.

C’est dans les sections de la Republique que les contre revolutionnaires, que les partisans de la royaute trouvent un point de ralliement; decretez que tant que la patrie sera en danger, il n’y aura d’admis a vote? dans les sections que les Citoyens qui seront connus pour avoir constamment professe des principes purs depuis 1789, que les Comites revolutionnaires des Sections soyent charges de decider quels sont les Citoyens purs qui auront droit de voter.

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