Comment crois-tu qu'ils ont aime?Ils ont aime, en benissant leur premier neEn qui se melangeait leurs sangsLeurs traditions et leurs accentsIls ont bientot, cree un univers nouveauSans holocauste et sans ghettosComment crois-tu qu'ils ont gagne?Ils ont gagne, quand il a fallu designerDes hommes qui avaient du cranIls etaient tous au premier rangLes emigrantsComment crois-tu qu'ils ont souffert?Ils ont souffert, certains en decrivant l'enferAvec la plume ou le pinceauCa nous a valu PicassoComment crois-tu qu'ils ont lutte?Ils ont lutte, en ayant l'amour du metierJusqu'a y sacrifier leur vieRappelez-vous Marie CurieAvec leurs mainsIls ont travaille pour demainServant d'exemple au genre humainComment crois-tu qu'ils ont fini?Ils ont fini, laissant un peu de leur genieDans ce que l'homme a de tous tempsFait de plus beau fait de plus grandLes emigrants
Les enfants de la guerre
Les enfants de la guerreNe sont pas des enfantsIls ont l'age de pierredu fer et du sangSur les larmes de meresIls ont ouvert les yeuxPar des jours sans mystereEt sur un monde en feuLes enfants de la guerreNe sont pas des enfantsIls ont connu la terreA feu et a sangIls ont eu des chimeresPour aiguiser leur dentsEt pris des cimetieresPour des jardins d'enfantsCes enfants de l'orageEt des jours incertainsQui avaient le visageCreuse par la faimOnt vieilli avant l'ageEt grandi sans secoursSans toucher l'heritageQue doit leguer l'amourLes enfants de la guerreNe sont pas des enfantsIls ont vu la colereEtouffer leurs chantsOnt appris a se taireEt a serrer les poingsQuand les voix mensongeresLeur dictaient leur destinLes enfants de la guerreNe sont pas des enfantsAvec leur mine fiereEt leurs yeux trop grandIls ont vu la misereRecouvrir leurs elansEt des mains etrangeresEgorger leurs printempsCes enfants sans enfanceSans jeunesse et sans joie