En voyant rouler la boite a tresors etancheDe vos pantalons qui cernent si fort vos hanchesJ'ai l'ame, l'esprit, le c?ur, le corps qui flanchentOh vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demainJe me sens inexorablementAttire par vous comme par un aimantLorsque nous dansons, tout mon univers s'ecrouleCar votre parfum, qui devient mon air, me saouleEt ma peau soudain se transforme en chair de pouleOh vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demainUn tel appetit de vous posseder m'animeQue je suis toujours un peu, je le sais, victimeD'une envie de vous qui me pousserait au crimeAh vous! les filles d'aujourd'hui, femmes de demainMon c?ur affame qu'un desir brulant chatouillePour vous conquerir, de petits presents se mouillePour en arriver a rentrer pourtant bredouilleOh vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demainMais vous vous moquez de mon ardeurEt m'en faites voir de toutes les couleursEt, jour apres jour, mille et mille fois, on oseCroyant qu'il n'y a pas d'epine a vos rosesVous parler d'amour en esperant quoi? La choseAh, filles d'aujourd'hui, femmes de demainL'homme qui se croit est, a mon avis, stupideCar, quoi qu'il en soit, c'est la femme qui decideQuand vous n'aimez pas, meme un roi subit le bideOui, vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demainEt quand vous voulez, telle une araignee, genialesPetit a petit, pour nous, vous tissez la toileQui va nous mener jusqu'a la curee nuptialeOh vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demainCar vous etes plus fortes que nousAvant que de faire ouf, on a la corde au couEt puis un matin, malgre toute la prudenceQue nous avons eue, on va, comme a la potence,A corps defendant, signer le contrat d'allianceQui fait d'un homme d'aujourd'hui le mari de demainRien qu'a y penser, le pauvre garcon paniqueDe droles d'idees viennent troubler son physiquePar l'etrangete d'une reaction chimiqueOh vous! les filles d'aujourd'hui, les femmes de demain
Les jours heureux
A l'heure ou le monde bougeAlors que ton c?ur apprendLa misere Il te faut teindre de rougeIl te faut peindre de sangTa raisonQuand les loups font ta recolteIls t'enseignent malgre toiLa colereLaisse gronder ta revoltePrends la fronde et quitte doncTa maisonIls renaitront les jours heureuxLes soleils verts de notre vieIls reviendront semer l'oubliApres le feuEt refleuriront avec euxLes fruits pervers de l'esperanceAvant courrier de l'insoucianceEt des jours heureuxJ'ai laisse dormir ma fermeEt mes outils se rouillesDans la grangeCar l'unique grain qui germePousse seul de mes penseesEn fusion