traverse'
Ils vivaient dans deux mondes lointains Ils etaient des voisins Chacun d'eux sagement oublie Sur son bout de palier Il y a tellement de gens malhonnetes Qu'il faut bien qu'on s'inquiete Ils revaient a peu pres chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils s'echangeaient des mots sans chaleur Dans le meme ascenseur Ils couraient fermer a toute allure Leurs quarante serrures Puis ils s'endormaient dans les filets D'un poste de tele En revant a peu pres chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils avaient lu leur nom sur le dos d'une boite aux lettres Ils pensaient que c'etait bien assez se connaitre Pourtant ils se sentaient sourire Et meme ils s'entendaient dormir Mais ils ne se sont jamais rencontres Ils ont demenage Ils vivaient dans deux mondes lointains Ils etaient des voisins Mais chacun son cote de cloison Et chacun son feuilleton Ils fermaient les volets de leur c?ur Tous les soirs a dix heures En revant a peu pres chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils avaient lu leur nom sur le dos d'une boite aux lettres Ils pensaient que c'etait bien assez se connaitre Pourtant ils se sentaient sourire Et meme ils s'entendaient dormir Mais ils ne se sont jamais rencontres Puisqu'ils se disaient: C'est pas la peine d'aller leur parler Puisqu'on a la tele C'est pas la peine de se chercher des mots Puisqu'on a la radio C'est pas la peine de se donner du mal Puisqu'on a le journal Les yeux bleus pleurant sous la pluie
Paroles: Francis Cabrel. Musique: Fred Rose 2006 'Dick Rivers'
Titre original: 'Blue eyes crying in the rain'
autres interpretes: Francis Cabrel (2007)
note: Adaptation francaise du titre de Roy Acuff (1945), popularise par Willie Nelson (1975).
Pour toi, c'est une histoire ancienne Pour moi, ca n'a jamais fini Et trop souvent me reviennent Tes yeux bleus pleurant sous la pluie Meme si mes vies me conviennent Et meme si tout m'a reussi Rien n'effacera la scene Des yeux bleus pleurant sous la pluie Et je prends les jours comme ils viennent Pour me faire croire que j'oublie Ces yeux d'ou coulait ta peine Cette eau bleue ou filait ma vie {x2:} Et loin dans mes nuits bohemiennes Toujours, une voix me dit Que j'ai laisse une reine Les yeux bleus pleurant sous la pluie Paroles et Musique: Francis Cabrel 1985 'Photos de voyages'
Lisa nos barques en papier Dans le grand bassin bleu Tes premiers pinceaux de noir pour les yeux Tu disais souvent 'on vivra ailleurs' Je courais me cacher