Quand je voulais que tu pleures Quelques hommes jouent encore Comme des enfants cruels Ce soir Odessa s'endort sous le ciel Lisa c'est partout les memes Les fumees des avions T'es juste du mauvais cote de l'horizon Les seuls trains qui partent Sont des trains de banlieue T'as beau tendre tes mains Y a tout ce vide au milieu Et tes chansons retombent Aux pianos des hotels Pendant qu'Odessa s'endort sous le ciel Il me reste le nom que tu portes J'imagine le son de ta voix Un beau jour c'est certain tu t'envoleras Lisa des soldats surveillent Les camions de courrier Tes mots en reviennent tout deshabilles… Quelques hommes jouent encore Comme des enfants cruels Sans doute Odessa s'endort sous le ciel Il me reste le nom que tu portes J'imagine le son de ta voix Un beau jour c'est certain tu t'envoleras Lisa, accrochee aux ailes Des oiseaux dissidents Paroles et Musique: Francis Cabrel 1999 'Hors- saison'
Loin devant L'horizon encombre Fais-moi loin devant Une maison posee J'entends Le monde chanter Sous les arbres penches Devant Il descend Des lumieres dorees Dessine-nous dedans Dans des habits legers J'entends Les colombes jouer La paix est bien cachee Dedans Simplement Apres tant et tant de brume On aura les yeux qui s'allument vraiment… Vraiment Forcement Sous de vrais croissants de lune Les enfants pourront rever autrement… Mautrement Loin devant L'horizon encombre Fais-moi loin devant Un chemin, un sentier Un ruban Des tables chargees de pain blanc Simplement Apres tant et tant de brume On aura les yeux qui s'allument vraiment… Vraiment Forcement Comme on n'aura plus de larmes On verra enfin le monde autrement… Mautrement Loin devant L'horizon encombre Fais-moi loin devant Une maison posee Je l'entends…