Elle chantait ma mereElle chantait souventDes chansons d'hierDes chansons d'avantLa premiere femme de ma vieUn jour m'a conduit a l'ecoleEmmitoufle dans un cache-colArme d'un cartable verniJ'ai connu les bons, les mechantsLes points sur les i, sur la goleIl etait quelques fois bien seulLe deuxieme homme de mamanElle chantait ma mereElle chantait souventDes chansons d'hierDes chansons d'avantLa premiere femme de ma vieJe l'ai quittee pour etre un hommeC'est toujours un matin d'automneQue les enfants s'en vont du litC'est toujours un matin de pluieC'est souvent pour une autre femmeElle chantait ma mereElle chantait souventDes chansons d'hierDes chansons d'avant
La rue Marie-Laurence
Toutes ces rues qui ont les noms celebresJe les ai oubliees, mais je garde dans mes penseesTous les visages que je voyais naguereEt mon plan de la ville est un calendrierToutes les rues de Paris portent un prenom de filleSouvenirs d'un temps disparuY a la rue Stephanie et la rue CarolineL'avenue de la Fille InconnueLe boulevard Virginie et l'impasse MartineCes jolis rendez-vous qui n'existent plusMais ma rue preferee, celle ou j'aimais reverElle a un nom qui danse, la rue Marie-LaurencePauvre Moliere, pauvre Pierre CorneillePauvre Emile Zola, malheureux Leon GambettaDu paradis ou vos ames sommeillentPardonnez a celui par la faute de quiToutes les rues de Paris portent un prenom de filleSouvenirs d'amours disparuesY a la rue Stephanie et la rue CarolineL'avenue de la Fille InconnueLe boulevard Virginie et l'impasse MartineCes jolis rendez-vous qui n'existent plus…
La saison du blues
Y a des jours ou les choses qu'on a a direOnt besoin d'un peu de musiqueDes jours de melancolie,Des jours de spleen, de vague a l'ameDes jours de bluesY a une saison ou l'on sent que quelque chose va se passerComme une sensation d'air froid qui vous descend dans la nuqueQui vous donne envie de remonter votre colC'est la saison du bluesEt tu le sens au fond des osEt dans le ventre et dans la peauTout va changer sans que rien soit vraiment nouveau