Cette saison la me fait toujours penser a ces mendiants Assis autour d'un feu de misere, Qui font chauffer du vieu cafe, dans une vielle boite de conserve Ils ont des manteaux rapes jetes sur la tete et ils essaient d'avoir chaud Ils attendent l'hiver Et voila que j'ai envie de revenir a cette musique Dont les accords naissent en mineur Et tu le sens au fond des os Et dans le ventre et dans la peau Tout va changer sans que rien soit vraiment nouveau C'est l'epoque ou j'aime regarder la campagne J'la vois changer d'couleur Il fait beau, ca sent bon Je sais qu'ca va pas durer Insensiblement l'hiver est la Il tombe dessus comme un manteau d'brouillard La saison du blues Et tu le sens au fond des os Et dans le ventre et dans la peau Tout va changer sans que rien soit vraiment nouveau

La vie se chante, la vie se pleure

La vie se chante, la vie se pleure Elle est changeante comme les couleurs La vie s'allume, la vie s'eteint Et sans rancune, rien ne rime a rien Un enfant de soixante-dix ans A rendu sa vie sans avoir rien compris Un indien pres du lac Michigan En costume civil commande un whisky Une fille est sortie de la Terre Un volcan eteint vient de se reveiller Quelque part un marin solitaire S'est mis a chanter La vie se chante, la vie se pleure Elle est changeante comme les couleurs La vie s'allume, la vie s'eteint Et sans rancune, rien ne rime a rien En dix-heuf cent quatre-vingt-dix-neuf La Californie devient un ocean En Afrique dans un pays neuf Un chanteur d'Europe devient president Une fille est allee sur Venus Un nouveau Lazare est ressucite Quelque part un marin de plus S'est mis a chanter S'est mis a chanter La vie se chante, la vie se pleure Elle est changeante comme les couleurs La vie s'allume, la vie s'eteint Et sans rancune, rien ne rime a rien

La violette africaine

Elle m'a confie pour l'ete sa plante verte, une violette africaine, Elle m'a fait la bise et puis elle est parti comme une fleur, vers une plage lointaine Elle nous avait plante la, ma plante et moi ensemble, je l'arrosais Pendant toute la belle saison on patientait a l'ombre, on attendait Ma plante perdait ses petales et moi je dormais mal, c'etait septembre Nous vivions a petit feu, nous attendions tout les deux, lasses d'attendre Je la negligeais un peu, elle ne m'en voulait pas, elle
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