Moi, je bois mon verre, elle s'installe a coteJe ne sais pas comment l'aborderLa pluie, le beau temps, ca n'a rien de genialMais c'est bien pour forcer son etoilePuis vient le moment ou l'on parle de soiEt la neige a fondu sous nos pasOn s'est connus au cafe des trois colombesAux rendez-vous des amours sans abriOn etait bien, on se sentait seuls au mondeOn n'avait rien, mais on avait toute la vieNancy au printemps, ca ressemble au MidiElle m'aime et je l'aime aussiOn marche en parlant, on refait la philoJe la prends mille fois en photoLes petits bistrots tout autour de la placeAu soleil ont sorti leurs terrassesMais il y avait trop de lumiere et de bruitOn attendait qu'arrive la nuitOn se voyait au cafe des trois colombesAux rendez-vous des amours sans abriOn etait bien, on se sentait seuls au mondeOn n'avait rien, mais on avait toute la vieNancy, c'est trop loin, c'est au bout de la terreCa s'eloigne a chaque anniversaireMais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennentLe bonheur passait par la LorraineElle s'en est allee suivre d'autres cheminsQui ne croisent pas souvent les miensJe t'ai oubliee, mais c'est plus fort que moiIl m'arrive de penser a toiOn se voyait au cafe des trois colombesAux rendez-vous des amours sans abriOn etait bien, on se sentait seuls au mondeOn n'avait rien, mais on avait toute la vie
Le chanteur des rues
Au coin des rues devant les cafesEt pour les queues de cinema, la nuit tombeeIl chantait des chansons de tous les paysQui pourtant n'etaient qu'a luiEt les passants s'arretaient le temps d'un refrainEn se disant qu'il aurait pu faire son cheminMais lui ne voulait pas de ce chemin-laEt sa vie lui allait bienTant qu'on a sa chanson a chanterEt qulqu'un quelque partQui s'attarde a l'ecouterTant que les filles sont bellesQue le soleil veut bien brillerTant qu'on peut encore reverOn n'a pas besoin d'argent pour etre richeQu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivreD'aimer la vie pour ce qu'elle estEt il chantaitMais les gens qui ne voient pas plus loin que leur vieDisaient: 'Voila bien la jeunesse d'aujourd'huiSi chacun ne faisait que ce qu'il lui plaitQue deviendrait le pays'Tant qu'on a sa chanson a chanterEt qulqu'un quelque partQui s'attarde a l'ecouterTant que les filles sont bellesQue le soleil veut bien brillerTant qu'on peut encore reverOn n'a pas besoin d'argent pour etre richeQu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivreD'aimer la vie pour ce qu'elle estEt il chantait