типографии статью о журнальной литературе. Мы с вами пребезалаберные люди и позабыли, что туды нужно включить многое [нужно] из остающегося у меня хвоста. - Я прошу сделать так, чтоб эта сцена шла вперед, а за ней уже о литературе
Н. Гоголь.
1155. А. Жобар - Пушкину. 16 марта 1836 г. Москва.
A Monsieur Pouchkine, secrйtaire perpйtuel d'Apollon, au dйpartement du Nord.
Monsieur,
Honteux et contrit je viens au pied du Parnasse faire amende honorable, pour avoir dйfigurй votre belle ode, На выздоровление Лукулла - en essayant de l'imiter ou plutфt de la singer en vers franзais: aussi, pour donner quelque prix а ma traduction, en ai-je fait hommage а l йloquent traducteur de - La querelle des Slaves - а mon chef bienveillant, Mr. Ouvaroff, ministre de l'instruction publique; afin qu'il pыt la publier en son nom, ainsi qu'il a dйjа publiй plusieurs ouvrages, entre autres, les commentaires йrudits du professeur Groeff sur les classiques anciens: persuadй que si son Excellence daignait faire le mкme honneur а mon essai, je serais bientфt, malgrй mon ignorance et ma folie lйgalement constatйes par ses ordres, acadйmicien, conseiller d'йtat, grand-cordon etc. etc. etc. son bon plaisir suffisant aujourd'hui pour faire et dйfaire acadйmiciens, professeurs, gens de mйrite etc., mais, hйlas! j'ai vu bientфt s'йcrouler mes chвteaux en Espagne; mon Mйcиne n'ayant pas mкme daignй jusqu'ici m'honorиr d'une seule rйponse, quoique mon йpitre dйdicatoire fыt la cinquiиme lettre que je lui adresse: de sorte que je me vois rйduit а porter le reste de mes jours le titre modeste de professeur actuel de l'universitй de Casan.
Vous voyez, Monsieur, qu'en traduisant votre ode, je n'avais d'autre but que la gloire de mon illustre chef (qui depuis longtemps vole а la couronne... de l'immortalitй) et mon propre avancement dans la carriиre de la science et des honneurs; ainsi j'ose espйrer que, en йgard а ces motifs, vous voudrez bien m'accorder le pardon que j'implore.
D'ailleurs, pour vous prouver la sincйritй de mon repentir, je vous envoie le corps de dйlit, et vous en livre pieds et poings liйs, le sujet, l'original et le brouillon, ainsi que mon йpitre dйdicatoire, vous autorisant, Monsieur, а faire de ce tout monstrueux un auto-da-fe public et solennel, et j'attends de votre gйnйrositй un manifeste de grвce qui puisse tranquilliser ma conscience timorйe.
Agrйez, Monsieur, l'expression des sentiments d'estime et d'admiration que vous porte votre trиs humble et trиs obйissant serviteur
Alphonse Jobard.
Moscou le 16 Mars 1836.
A la Rojdestvenka, maison Joly.
1156. П. А. Вяземскому. Около (не ранее) 17 марта 1836 г. Петербург.
Ура! наша взяла. Статья Козловского прошла благополучно; сей час начинаю ее печатать. Но бедный Тургенев!... все политические комеражи его остановлены. Даже имя Фиески и всех министров вымараны; остаются одни православные буквы наших русских католичек, да дипломаток. Однако я хочу обратиться к Бенкендорфу - не заступится ли он? Ты мне говорил о своих стихах к Потоцкой: получил ли ты их? по крайней мере не вспомнишь ли их?
А. П.
1157. M. А. Дондукову-Корсакову. 18 марта 1836 г. Петербург.
Милостивый государь, князь Михаил Александрович,
Пользуясь позволением, данным мне Вашим сиятельством, осмеливаюсь прибегнуть к Вам с покорнейшею просьбою.
Ценсурный комитет не мог пропустить письма из Парижа как статью, содержащую политические известия: для разрешения оной, позволите ли, милостивый государь, обратиться мне к гр. Бенкендорфу? или прикажите предоставить сие комитету?
С глубочайшим почтением и совершенной преданностию честь имею быть
милостивый государь
Вашего сиятельства
покорнейшим слугою.
Александр Пушкин. 18 марта 1836 С. П. Б.
1158. В. Ф. Одоевский - Пушкину. 10-е числа марта 1836 г. Петербург.
Переводчик наш занемог, и от того Вильменова речь опоздала, я только вчера вечером получил ее. Начало я исправлял еще прежде и [оно] > от того первые листы переписаны, но [в] за следующие извините, что перемараны жестоко; не смотря на это Вы просмотрите еще раз. - За все труды я Вас как издателя прижимаю и требую баночку шиповника. Статья, которую Вы у меня читали, кончена, переписывается и будет к Вам прислана завтра.
Одоевский.
1159. М. А. Дондуков-Корсаков - Пушкину. 20 марта 1836 г. Петербург.
Милостивый государь Александр Сергеевич!
На последнее письмо Ваше имею честь ответствовать Вам, милостивый государь, что по встреченному затруднению С. Петербургским Цензурным Комитетом в пропуске статья: Письмо из Парижа, обстоятельство сие будет представлено Комитетом на разрешение Главного Управления Цензуры.
С совершенным почтением имею честь быть Ваш
покорнейший слуга
Князь Михаил Дондуков-Корсаков.
20 марта 1836.
<На обороте помета рукою Пушкина:> С Ценз.<урой> спорить-де можно, а с В.<ашей> М.<илостью> нет.
1160. А. Л. Крылову. 20 - 22 марта 1836 г. Петербург (Черновое)
Милостивый государь,
Александр Лукич,
Князь М. А. Корсаков писал мне, что Письма из Парижа будут рассмотрены в высшем комитете. Препровождаю (17) их к Вам; одно замечание: Письма из Парижа Тургенева печатаются в М.<осковском> Наблюдателе, не как статьи политические, а литературные.
1161. А. Жобару. 24 марта 1836 г. Петербург.
Monsieur, l'ai reзu avec un vйritable plaisir votre charmante traduction de l'ode а Luculle et la lettre si flatteuse qui l'accompagne. Vos vers sont aussi jolis qu'ils sont malins, ce qui est beaucoup dire. S'il est vrai, comme vous le dites dans votre lettre, qu'on ait voulu lйgalement constater que vous aviez perdu l'esprit, il faut convenir, que depuis vous l'avez diablement retrouvй!
La bienveillance que vous paraissez me porter et dont je suis fier, m'autorise а vous parler en plaine confiance. Dans votre lettre а M-r le ministre de l'Instruction publique, vous semblez disposй а imprimer votre traduction en Belgique en y joignant quelques notes nйcessaires, dites-vous, pour l'intelligence du texte; j'ose vous supplier, Monsieur, de n'en rien faire. Je suis fвchй d'avoir imprimй une piиce que j'ai йcrite dans un moment de mauvaise humeur. Sa publication a encouru le dйplaisir de quelqu'un dont l'opinion m'est chиre et que je ne puis braver sans ingratitude et sans folie. Soyez assez bon pour sacrifier le plaisir de la publicitй а l'idйe d'obliger un confrиre. Ne faites pas revivre avec l'aide de votre talent une production qui sans cela tombera dans l'oubli qu'elle mйrite. J'ose espйrer que vous ne me refuserez pas la grвce que je vous demande, et vous prie de vouloir bien recevoir l'assurance de ma parfaite considйration.
J'ai l'honneur d'кtre, Monsieur, Votre trиs-humble et trиs-obйissant serviteur. A. Pouchkine.
24 Mars 1836
St.-Pйtersbourg
1162. Ф. M. Беллизар - Пушкину. 24 марта 1836 г. Петербург.
Fd. BELLIZARD et Cie.
Libraires - Editeurs - Commissionnaires,
A St.-Pйtersbourg, maison de l'йglise hollandaise, prиs du Pont de Police, A Paris, rue de Verneuil, N 1 bis
Monsieur,
Les priиres que nous vous avons adressйes plusieurs fois restйes toujours sans rйsultat, nous forcent а rйitйrer une dйmarche qui ne peut vous кtre plus importune qu'elle ne nous est dйsagrйable.
Vous trouverez sous ce pli le relevй gйnйral de notre compte, duquel il rйsulte que Vous nous devez encore 1100 r. sur nos fournitures de 1834 ! et, а trиs peu de choses prиs, - pareille somme pour nos fournitures de 1835. - C'est en Novembre de l'annйe d-re que nous avons reзu 466. 33 а compte sur l'annйe 1834. - Si ce mode de paiement devait кtre suivi dans l'avenir, nos comptes ne se rйgleraient plus que trois ans aprиs les fournitures, or, dans ce cas, la [perte] seule accumulation des intйrкts nous constituerait en perte.
Nous ne nйgligeons rien pour satisfaire les personnes qui veulent bien s'adresser а nous, mais aussi toutes reconnaissent qu'il est juste d'acquitter dans le premier trimestre de l'annйe suivante le compte de celle qui vient de s'йcouler.
Dйbiteur envers nous а ce jour d'une somme de R. 2172. 90 C. vous dйterminerez, Monsieur s'il est convenable que vous acquittiez maintenant le compte que nous vous soumettons.
Nous avons l'honneur d'кtre,
Monsieur,
Vos trиs humbles et
trиs obйissants serviteurs,