travailler et de gagner leur vie et qu’il lui paroitroit juste d’accorder a ceux qui sont dans ce cas quelques secours pour les aider a subsister. Il a ete arrete que M. Le Controleur general des finances seroit supplie de destiner une somme fixe par an sur les fonds des carrieres pour etre distribuee en pensions a des ouvriers, estropies dans ces travaux et qui se trouveroient hors d’etat de gagner leur vie et aux veuves de ceux qui auroient le malheur d’y perir, a raison de quinze livres par mois pour chacun.
N-ta.
Cette proposition a ete approuvee par le ministre et mise a execution, et etendue aux ingenieurs et commis, dont plusieurs etant morts par suite de ces travaux, leurs veuves ont obtenu, savoir celle d’un des ingenieurs 360 1., celle de l’autre 400 1. et celle des commis 240 1. par an.
Далее: Etat des ouvriers estropies ou devenus infirmes aux travaux des Carrieres sous Paris et plaines adjacentes, et des veuves de ceu$ qui ont ete tues ainsi que de celles des ingenieurs et commis qui sont morts des suites de maladies contractees dans ces travaux, auxquelles il a ete accorde un secours annuel, pour les aider a subsister; ledit etat tel qu’il se trouve au 1-er Janvier 1791.
(Указаны те же размеры пенсий, что решено было давать еще в 1780 г., когда жизнь была дешевле, а покупательная сила денег больше, вдовам инженеров — 360, вдовам commis — по 240, рабочим и их вдовам — 180 ливров.)
XXIII
Нац. арх.
D. XXIX b 16.
Paris le 2 Janvier 1791.
Messieurs
J’ai l’honneur de vous envoyer deux lettres incendiaires adressees de Toulouze a un particulier du faubourg St.-Antoine pour l’engager a exciter les ouvriers. Vous jugerez Messieurs dans votre sagesse quelle peut etre leur importance, et les precaution qu’elles peuvent exiger.
Je suis avec respect Messieurs
Votre tres humble et tres obeissant serviteur
M. M. du comite des recherches de l’Ass. Nat.
XXIV
Нац. арх.
Div. 51, piece № 9.
№ 1488, New R-ee
4 fevrier
№ 8.
Comite de Constitution
refus
Messieurs. Paris
Vous nous aviez donne le decret du 23 dexemhre nous avions repris nos travaux, et nos c?urs etaient pleins de reconnoissance par un autre decret, du quinze janvier vous nous le retirez, et le renvoyez a dix huit mois; dix huit, mois sont plus que suffisans pour perir de faim.
Les manufacturiers d’une manufacture ou il n’y a point d’ouvriers vous ont trompes, et le malheur en est retombe sur nous; nous avions dans nos mains le decret du vingt trois dexembre nous avions repris notre activite, et nous vous benissions; quand une fois on a donne la vie il n’est plus permis de l’oter puisque des reclamations caches et plienes de mensonges, cependant ont trouve acces de vous; nous reclamons aussi, mais a decouvert, nous deffions les clinquailler anglais marchand de boutons d’uniforme de prouver ce qu’ils ont avance, nous reclamons nous demandons a travailler voila ce qui nous appartient, c’est la toute notre fortune que nous recommadons aussi a votre equite rendez nous la force et le sang que nous avons voue au maintient de la constitution et au salut de la liberte.
Les supliants aux nombres du 6000 ouvriers de Paris suplie dont l’assemblee nationalle, d’ordonnee que le bouton nouvellement manufacturer, dans l’etendue du Royaume soit a la legende, de la nation la loi, et le Roy, monte sur os, et sur bois, garnie de corde a Boyau, tel qu’il fut decrete le 23 X-bre, ce qui donnera donc lieu a ces ouvriers de Paris, ainsi que ceux qui sont dans l’etendu du Royaume, a reprendre leurs activite dans les travaux.
XXV
Архив префектуры полиции.
Section Butte des Moulins, 11 fevrier 1791.
Departement des travaux publics. Municipalite de Paris.
Paris le 11 fevrier 1791.
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous renvoyer ci-joint, Monsieur, les deux feuilles d’enregistrement des ouvriers de votre Section a admettre dans les atte-tiers de secours, attendu que ces feuilles ne sont pas remplis comme elles doivent l’etre, c’est-a-dire les signalements ne sont pas remplies, et les demeures sont en partie mal indiquees.
Vous sentez, Monsieur, que ces formalites sont essen’ielles pour prevenir les abus qui pourroient se glisser lors de l’enregistrement des ouvriers qui n’etant pas domicilies donnent de fausses demeures. Vous voudrez bien arreter et signer l’une de ces feuilles que vous avez surement oubliee.
J’ai l’honneur d’etre bien sincerement votre tres humble et tres obeissant serviteur
Cl 11 fev. 1791.
(M. Couleau, secretaire de la section du Palais-Royal)
