universelle qu’a occasionnee sa destruction. H existait aussi des fortes doublees en fer battu qui renfermoient reelement le tresor, contenant des cartons dans lesquels etoient les papiers saisis sur les prisonniers, qui parloiens sur le gouvernement, et les copies des lettres de cachet; j’y ai trouve une lettre interessante que je conserve mais que je publierai a la suite de mes ouvrages.

Cet ouvrage fait aveu soin sera le premier volume que je me fais gloire de dedier aux Electeurs de 1789 en rendant mon compte a la municipalite de Paris, je le deposerai aux archives de l’assemblee nationale et copie d’iceluy au Roi des francais, a la societe-mere des amis de la constitution de Paris et, aux 83 departemens afin que ma reddition de compte soit vue et examinee de toute la nation entiere. J’attends d’elle le suffrage que j’ai lieu d’esperer.

Je me suis cru oblige de venir jusqu’a cet article pour donner un detail du commencement de la revolution et des operations qu’elle a exige. Je ne pouvois faire autrement pour donner au lecteur au moins l’idee du compte que je rends. Il sera par ce moyen au fait des incidens, des depenses qui y sont detaillees. Je me borne donc presentement a faire un extrait des chapitres et des narrations trop longues de differents faits analogues a la revolution. Le public ne pourra me scavoir mauvais gre de cette abbreviation qui le rapportera plus promptement au fait des circonstances. Je rends copie exacte de ce memoire a l’Assemblee Nationale comme premiers representents de peuple avec l’explication des planches, de gravures que l’on trouvera ci-apres; je n’ai rien diminue sur ce qui a rapport a la comptabilite, comme etant la baze de ce memoire les feuilles de paye y sont dans tout leurs entiers et tres circonstancies; ainsi que des differentes pieces qui n’ont pu souffrir distractions, comme formant corps avec cette meme baze.

XXVIII

Нац. арх. (Июнь 1791 г.).

D. IV. 51, piece № 17. 1488. Dix sept.

Adresse A Monsieur

le president

Paris

du Bureau du commite de Constitution

de L’assemblee Nationale.

Les entrepreneurs de charpente de la ville de Paris, sont venus Reposer dans le sein de l’assemblee nationale les sollicitudes que l’insurrection et les vexations de leurs ouvriers leurs occasionent, et ils attendent de votre justice un remede au mal dont le public et eux sont necessairement les victimes.

Les marechaux de Paris viennent egalement aujourd’hui reclamer l’execution de vos decrets et demandent a etre soustrait a l’espece de tyranie que leurs ouvriers exercent aussi contre eux.

Leurs griefs sont les memes, ils ne vous exposeront pas de nouveau ici, ils se contenteront de vous rappeller une verite que vous avez sans doute deja saisi M. M. et que l’experience ne justifie que trop; c’est la coalition generale de 80 mille ouvriers dans la capitale; c’est la reunion d’une masse immense d’hommes qui croient devoirs etre divises d’interets et de principes avec le reste de leurs concitoyens. Les serruriers, les cordonniers, les menuisiers commencent deja a suivre les traces des charpentiers, des marechaux, les autres n’attendent que la reussite des premiers pour suivre les memes erremens..

Si vous croyez que cette coalition n’a rien de dangereux sous vos yeux M. M. et qu’elle ne puisse entrainer de suites facheuses dans la capitale; il peut en resulter un autre inconvenient plus a craindre sans doute; une foule de ces ouvriers entrames par l’esprit d’insurrection se repandent dans les differents departemens d’ou ils sont sortis et ils y repandent les principes dont ils sont penetres, principes capables d’occasionner les plus grands desordres parmi cette autre portion de citoyens que l’enlevement prochain des recoltes rassemble en grand nombre dans les campagnes.

Il est sans doute facheux M. M. d’avoir a se plaindre de ceux que la confiance de leurs freres a place a leur tete pour faire executer vos decrets, mais nous ne pouvons vous dissimuler et vous ne vous le dissimulerez pas en effet que l’ignorance de ces devoirs ou plutot la foiblesse de la municipalite de Paris est la cause de tous ces desordres, elle a protege, elle a tolere les rassemblemens d’ouvriers, et lorsqu’eclairee par le cri general elle a senti ses torts, il etoit trop tard pour y remedier, et il n’en est de la part des ouvriers que le mepris le plus profond pour les avis que la municipalite avoit fait afficher et qui ont bientot disparu.

Ce n’est point pour eux seuls que les marechaux viennent aujourd’hui aux representans de la nation — la liberte dont ils jouissoient depuis si peu de tems et qu’on se hate de leur arracher, c’est en se reunissant aux charpentiers, c’est au noms de tous les arts et metiers qui vont avoir les memes reclamations a faire qu’ils le demandent et qu’ils ont droit de l’esperer.

Daubas-Boulleylene.

Aurinon.

Tavenel-Appert.

XXIX

Нац. библ.

Mss. 11697.

(Gouvion) 15 Mai 1791.

Письмо Бальи к Гувиону.

Je viens d’ecrire a M. Delalen major de 5 Division de se transporter a

la manufacture des glaces et de s’y concerter avec le directeur sur les forces dont il croit avoir besoin pour mettre cette maison a l’abri de toute insulte. Je pense qu’une garde interieure est ce qu’il y a de mieux pour proteger efficacement un etablissement aussi precieux.

D’apres les motions tres animees qui ont ete faites aujourd’hui au Palais-Royal contre les vendeurs d’argent je ne pense pas qu’ils osent se presenter demain aux environs du Palais-Royal, cependant j’ai ecrit a M. Silly, commandant la 6-me division par interim afin que nous nous concertions sur les mesures a prendre en cas qu’il s’en presentat quelques-uns.

XXX

Нац. библ.

f. fr. 11697.

(Bailly.) 18 Mai 1791.

Письмо мэра Бальи к генерал-майору национальной гвардии Гувиону.

J’espere, Monsieur, que vous aves donne des ordres pour la manufacture des glaces, je vous prie de les reiterer, car il m’est encore parvenu

des avis ou l’on me dit qu’elle est menacee par les ouvriers reformes des atteliers.

Je vous prie secondement de mander au commandant du bataillon le plus voisin de la section de l’Hotel- de-Ville de s’etendre avec le commissaire de police de cette section pour veiller a la surete du sieur Lemonnier et

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