A quelle existence triste, precaire et miserable… se voue celui qui s'engage dans cette voie douloureuse qu'on nomme la carrifcre des lettres!,. les nerfs s'irritent, le cerveau s'enflamme, la sensibility s'exacerbe; et la nevrose arrive avec ses inquietudes bizarres, ses insomnies hallueinees, ses souffrances indefinissables, ses caprices morbides, ses depravations fantasques, ses engouements et ses repugnances sans motif, ses energies folles et ses prostrations enervees, sa recherche d'excitants et son degoflt pour toute nourriture saine.
Theophile Gautier