V
Нац. библ., отдел рукописей
27 Juillet 1789.
f. fr. nouv. acq. 2678.
Demande a l’Hotel de Ville.
Le district de St. Joseph vient d’etre instruit par le district de St. Lazare et par la clameur publique que les ouvriers de Montmartre de barrieres se repandent armes dans la plaine de St. Denis, detruisant les bleds et menacant de se porter aux plus grands exces. Le district a rassemble toutes ses forces; il a sollicite les districts voisins, il a demande de gardes-francoises et des suisses. Mais il sollicite encore des secours surtout en Cavalerie. Le district Soumet sa position au C-te Milit. en l’Hotel-de-Ville et le supplie d’envoyer promptement des forces auxiliaires.
VI
Нац. арх.
Y. 10530.
Cedule commencee le 7 Septembre 1786 et finie le 7 Septembre 1790.
Du 22 Oct. 1789.
En la chambre de l’instruction criminelle publique au chatelet de Paris.
Michel Adrien age de vingt cinque ans et demie, ancien soldat, natif de Paris et gagne denier, D-e rue des jardins, deffendeur et accuse, assiste de M. Antoine Marcel de Bruce, Procureur au Chatelet, son conseil, nomme d’office.
A dit qu’il n’a jamais excite d’emeute dans le faubourg S-t Antoine et le fbg. St. Marceau, qu’il est vrai qu’il a crie de se rendre a la porte de la Bastille pour avoir le pain plus librement, n’a point recu d’ordre pour cette demarche, y a ete excite par un nomme Pierre Bourguignon, qui lui a remis une carte qu’il n’a pas lue, ne sachant pas lire, qu’il etoit pris de vin, ne savoit ce qu’il fesoit, n’a jamais excite de tumulte, ni recu d’argent pour cela, qu’il a une fois excite les habitants du faubourg S-te Antoine de se rendre aux portes de la B-lle mais sans mauvais dessein. A dit il est vrai une fois qu’il falloit aller aux filles de la visitation, soupconnant qu’il y avoit de fusils. Est innocent du crime d’emeute et de sedition.
Conclusions du procureur du Roi. M-rs. Boucher d’Argis Rapporteur d’avis par jugement prevotal et en dernier Ressort de le declarer convaincu d’avoir le jour d’hier cherche a exciter une sedition en criant dans les rues qu’il falloit que le fauxbourg St. Antoine et les ouvriers de la Bastille se reunissent au fauxbourg St. Marcel pour aller dans les couvents indiquant a cet effet un lieu de rendez-vous dans un cabaret rue St. Paul et donnant a lire une carte portant invitation de ladite reunion et d’avoir par les propos et cris seditieux calomnie les habitants des susdites fauxbourgs qu’il supposoit capables de se porter a ses mauvais desseins; pour reparation-pendu, 200 fl. d’amende etc. (sic).
Dire que le nomme Pierre Bourguignon qui sera indique sera pris au corps et son proces fait et parfait suivant la rigueur des ordonnances. Le jugement imprime lu, publie et affiche etc. (Следуют подписи). Arrete par jugement prevotal et au dernier ressort a l’avis du rappt.
VII
Письмо министра двора (копия)
Нац. арх.
О1 500. f°, 449.
М. le С-te de Clermont Tonnerre president de l’assemblee Nationale
Projet de detruire les Brigands
Versailles 23 aout 1789.
Monsieur le president,
J’ai recus avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’ecrire le projet qui aurait paru meriter attention et dont l’objet serait de retablir la tranquilite dans la capitale en procurant du travail a tous les gens qui en manquent actuellement et en leur donnant un salaire convenable; je communique sur le champ ce Memoire a Monsieur le maire de Paris en le priant de l’examiner et de se concerter avec moi pour son execution, si rien ne s’y oppose.
Je suis avec respect M. le President.
Votre (подписи нет).
VIII
Нац. библ., отдел рукописей
f. fr., nouv. acq. № 307–3048.
Plans et propositions de M. Boudin en faveur des pauvres.
На полях: lorsque le comite sera forme il sera nomme sur le champ une commission pour examiner le plan interessant de M. Boudin. Il lui sera donne connaissance du present arrete en le priant de reunir jusqu’a ce moment les autres renseignements qu’il pourrait trouver sur le meme objet. Au comite le 11 Octobre 1789.
Ce 9 Octobre 1789.
Messieurs,
Je regrette bien que l’ordre du jour reclame par quelques membres de l’assemblee ne m’ait pas permis de faire hier le developpement de mes deux projets en faveur des pauvres de la capitale. — Je commencerai aujourd’hui une garde de 24 heures; je partirai mardi ou mercredi prochain au plus tard, pour un voyage de plus de 15 jours; et d’ici a mon depart je serai force de donner tout mon temps a beaucoup de courses et d’affaires. Cependant je crois mes deux projets tres bons, indispensables memes; car nous venons d’etre convaincus
Je n’ai entendu faire aucune objection contre mon premier projet et je crois en effet qu’il n’en est pas susceptible. Il ne s’agit pas de forcer, mais
